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G1TES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
des de quartz. Cet ensemble de couches suit une direction régulière du N. 5° O. au S. 15° E., avec une forte inclinaison à l'O.-S.-O. ; elles sont un peu ondulées dans le sens de la pente. Filon principal. Il y. a plusieurs filons dont le principal a une largeur d'environ 2 mètres; il court du N. 40°E. au S. 4o0 O., et il est presque vertical. A la surface il était couvert d'une épaisseur de 2 à 3 mètres de dépôt de transport ; en atteignant le roc solide, on a trouvé le filon composé principalement d'oxydes de fer, à l'état d'une masse ocreuse : dans les parties supérieures, il y avait aussi beaucoup de druses tapissées de cobalt arséniate, de carbonates de cuivre bleu et vert ; on a encore trouvé dans des fissures de l'arséniate de cuivre mélangé d'oxyde de fer et de manganèse. A. une plus grande profondeur, le minerai consiste principalement en cuivre panaché qui rend 62 p. o/o de cuivre quand
il est pur, et qui, d'après cette teneur, doit cor4 Cu.' S; mais il respondre à la formule Fe S est souvent mélangé de pyrites de fer et de cuivre, et sa teneur moyenne est de 15 p. O/o. ; il a pour gangues de la chaux carbonatée, du quartz, et parfois de la baryte sulfatée. Nous avons vu que les filons de Kaafiord s'appauvrissent quand ils sortent de la diorite ; ici il y a eu une action semblable de la part de la roche encaissante , car les gîtes deviennent moins riches
quand ils quittent le calcaire pour pénétrer dans les schistes, surtout quand ils atteignent un certain banc de schiste siliceux jaspé ; alors les filons
s'amincissent, et souvent ils se réduisent à une simple fissure. Influence de la roche encaissante.
L'influence que la nature de la roche encaissaute a exercée sur ces filons est probablement en
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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rapport avec des effets mécaniques : clans le calcaire comme dans la diorite, les cassures se sont produites avec un certain écartement des parois ; mais les schistes qui sont doués de propriétés différentes sous le rapport de la compacité, ténacité et élasticité, n'ont pas cédé également aux forces de dislocation, et alors les fentes se sont resserrées ou interrompues en passant dans les schistes, ou bien encore leurs parois soumises à des pressions laté-
rales se sont rapprochées. Plus tard , le remplissage s'est fait d'après la règle observée dans beaucoup de pays, à savoir que les substa nces métalliqu es
se sont déposées de préférence dans les parties où les cassures offraient le plus de largeur. On a observé que les schistes argileux où pé- Schistes imprénètrent les veines cuprifères sont généralement g en écsu idver en. i n er a i imprégnés de minerai de cuivre, et qu'ils contiennent même parfois jusqu'à lo p. Io° de ce métal; alors le courant métallifère ne s'est pas maintenu
entre les parois des filons, et il y a un diffusion de la matière cuivreuse dans la roche encasante. Nous venons de voir, dans la contrée d'Alten , Divers exemple s de filons cuprifédes filons comparables à ceux des autres parf;_," res en Norwége. de l'Europe ; ces exemples sont peu nombreux en
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Scandinavie : il y a aussi dans la Norwège méridionale , et principalement dans le haut Tellemarken,
quelques filons cuprifères, et parmi eux il en est
qui sont formés principalement de sulfure de cuivre. On peut encore en citer des exemples dans la contrée de Drontheim : ainsi à Rôdais, près de Tiinset, dans la vallée de la Glommen, où un filon
cuivreux allongé du N. au S. traverse des couches de schistes argileux passant au micaschiste qui sont dirigées du N.-E. au S.-O. il y a aussi à GI6stacl, près cl'Hitter6e , un filon de pyrite cui-