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DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
GITÈS MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
vreuse qui coupe le granite suivant la direction N.-E.-S.-O. ; cependant nous allons voir que les
gîtes qui sont l'objet des exploitations les plus considérables diffèrent beaucoup des véritables filons.
Décrivons d'abord les mines de cuivre de fiel1GO plus importantes de la Norwège. Les terla province de rains schisteux du Midi de la province de DronDrontheim. Terrains schisleux du Midi de
CU,n,IS
theim offrent un peu d'analogie avec ceux
de
Kaafiord; on y observe en effet des schistes argileux , des grauwackes, des calcaires, des poudingues et conglomérats. Aux environs de R6raas, ici l'aspect des roches est un peu plus cristallin' prédomine un schiste chloriteux qui s'étend sur d'immenses surfaces, et qui renferme les gîtes cuprifères : tantôt il passe au schiste micacé, tantôt il est simplement feuilleté , et se rapproche du
schiste argileux. Il se compose, en général, de larges feuillets de chlorite verdâtre, courbes et ondulés, mélangés çà et là de feuillets blancs talqueux qui donnent à la roche un reflet argenté; quelquefois la chlorite ou le talc se montrent en cristaux tabulaires, hexagonaux, disposés obliquement par rapport au plan de stratification. Le schiste chloriteux présente habituellement des lits minces ou des rubans de quartz translucide qui alternent avec les lits de chlorite. Dans la contrée de R6raas, ce terrain schisteux Orographie de la contrée de t en général faiblement incliné, tantôt dans es, u rs. un sens, tantôt dans un autre; d'ailleurs les couà une direction constante. Les montagnes qu'elles forment n'ont pas une très-grande élévation; la plupart ne dépassent pas le niveau de 1.000 mètres au-dessus
ches ne sont pas assujetties
de
la mer : elles présentent des pentes très-
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douces et des surfaces plates à leur sommet. On ne voit aucune cime aiguë, ce qui paraît tenir d'abord à ce que le sol a été ridé de manière à prendre une forme ondulée, sans offrir de profendes déchirures, et ensuite à ce que les couches sont peu inclinées et d'une facile désagrégation. Entre les plates -formes à bords arrondis se trouvent de larges dépressions occupées par de très-grands lacs, tels que le Foemund et l'Oresund , d'où sort la Glommen ; c'est seulement un peu au-dessous de R6raas que ce fleuve entre dans
une vallée nettement dessinée, bordée par des parois régulières et continues. Aspect des enLes plateaux ondulés des environs de Réiraas vironsde Riiraas. présentent un caractère de désolation et de solitude qui m'a rappelé la physionomie des landes .
de la Bretagne, malgré certaines différences tenant
principalement à la plus grande élévation des montagnes. Dans les parties basses, le climat n'est pas encore assez rigoureux pour empêcher la végétation de se développer ; néanmoins à R6raas, à 657 mètres (i) au-dessus de la mer, les cé-
réales ne peuvent plus arriver à une complète maturité; .les alentours de la ville sont presque dé-
pourvus de verdure, on y voit çà et là des bouleaux chétifs ou des pins rabougris, dont la crois-
sance est arrêtée par la violence .des vents. La surface nue du terrain montre d'immenses dépôts de transport, de sables et de graviers, mélangés de cailloux et de blocs erratiques; on n'aperçoit même pas de rochers pittoresques, de tous côtés le pays offre un aspect triste et monotone. (1) La hauteur que j'attribue à la ville de Riiraas est le résultat moyen de quatorze observations barométriques.