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'TES MÉTALLIFÈRES DE LA St EDE ,
miné dans la roche. Cette ma Mère d'être, qui est générale pour les gîtes de ce genre, influe sur la
disposition des travaux d'exploitation; on leur donne presque autant de hauteur sur les côtés que dans la partie centrale, et on cesse de les prolonger quand on est arrivé au point où le minerai est trop pauvre pour payer les frais de l'exploitation. Le gîte de Storvartz est traversé par plusieurs Veines d'argile et petits filons de fentes stériles et remplies d'argile qui courent orgranite.
dinairement du N.-0. au S.-E. Parmi les déblais de la mine, j'ai observé des fragments de veines granitiques contenant du quartz, du mica, de l'orthose et de l'oligoclase, et ressemblant un peu à celles
Nature et disposition du mirai.
qui traversent les mines de fer de la Scandinavie. Le minerai consiste en pyrite cuivreuse, accompagnée de pyrite de fer jaune, et quelquefois de
pyrite magnétique et d'un peu de blende brune; mais cette dernière substance est rare dans les mines de Rôraas , et l'on n'y trouve presque jamais degalène. La pyrite de cuivre forme des nodules ou
rognons lenticulaires de quelques millimètres à plusieus centimètres d'épaisseur, couchés suivant le plan de schistosité; ils se tiennent souvent en Forme de chapelets, et les feuillets de chlorite qui les séparent se recourbent autour d'eux. Quand ils sont très-allongés, ils prennent la forme de veinules discontinues, interposées entre les feuillets de la roche; là où il y a de la pyrite de fer, les nodules sont généralement plus épais, et quelquefois ils enchâssent des plaques de schiste chloriteux. Le ruinerai de Storvartz rend moyennement 5 à 6 p. o/o de cuivre sans subir d'autre Préparation
mécanique qu'un triage à la main; la gangue est mixte, consiste en chlorite , en quartz laiteux, hyalin et quelquefois cristallisé , et en pyrite de Fer qui est généralement peu abondante. J'ai ob-
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
283 serve aussi clu spath calcaire dans une druse, mais
ce minéral est exceptionnel dans les mines de cuivre des environs de R6raas ; on y rencontre quelquefois de la blende; la galène y est excessivement rare. Le gîte de Mug a beaucoup d'analogie avec celui de Storvartz ; le schiste chloriteux, d'un gris-ver-
Glte de Mug.
dâtre, mélangé de feuillets de talc et de lits quartzeux, court moyennant du N. 20° E. au S. 200 0., et plonge seulement de 5 à 6° à l'O.-N.-0; même en certaines parties les couches sont presque horizontales; d'ailleurs elles s'ondulent comme le font en petit les feuillets de chlorite. Le gîte est reconnu sur une longueur de .7oo 800 mètres dans le sens de la pente, mais son étendue en direction est seulement de ioo mètres; l'épaisseur est de 1w,5o, et s'abaisse quelquefois à orn,5o. Souvent le gîte semble comme étranglé par de gros rognons de quartz, il est aussi traversé par une veine d'argile dirigée N.-S. Le minerai et les gangues sont ici les mêmes qu'a Storvartz. Le gîte de Kongens, découvert en 1736, est corn- GltedeKongens. pris dans des couches chlorito-quartzeuses dirigées à
10. 4o0 N., et plongeant de io à 15° au S.-0.; il
est connu sur une longueur de plus de 1,000 mètres en direction. Son épaisseur est de 1-,6o à 2 mètres. Au toit de la couche, on a observé d'énormes blocs
ou rognons ovoïdes de quartz micacé, à surfàce lisse, couchés parallèlement au plan de schistosité.
Le gîte est traversé par une veine argileuse cou-
lant de FE-N.-E. à l'O-.S.-0. A l'inverse de
ce
que nous avons remarqué à Storvartz et à Mug, les travaux sont ici moins étendus en inclinaison
qu'en direction.
La pyrite cuivreuse est mélangée d'une beau- Abondance de la pyrite de fer. Tome XV, 1849. 19