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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE
reux ou le terrain de gneiss ( ce sont des raretés). Gadolinite, allanite , orthite , émeraude, pétalite, triphane , mica lépidolite, totirmaline noire, bleue, verte et rose. 5e GROUPE : Minéraux tapissant des druses et fis-
sures de la masse ferreuse ou des filons granitiques qui la traversent (ce sont des raretés ). Axinite , analcime , apophyllite mésotype , stilbite, heulandite, et laumonite ; la clatholite et ,
botryolite ( boro-silicates calcaires ) ; babingtonite (silicate titanifère); bucklandite (espèce d'épidote à bases d'oxydes de fer), et cerstedtite (silico-titanate de zircone). 1,a pyrite de fer
Les gangues métalliques qui se montrent le
est la gangue métallique la ous plus
répandue.
fréquemment dans les gîtes de minerai de fer
de la Scandinavie sont les pyrites de fer et de cuivre, la blende et la galène : la pyrite de fer est beaucoup plus commune qu'on ne le supposerait, d'après la renommée des fers de Suède ; il n'est pas un seul gîte où je n'en aie observé : aussi dans le tableau général , je ne l'ai mentionnée que là
où elle m'a paru être fort abondante, comme à Gangues pierreuses.
Herriings, Aaserud, etc. Parmi les gangues pierreuses, la plus commune, sans contredit, et celle qui me paraît la plus essentielle aux gîtes de minerai de fer, c'est l'amphibole: en effet, sur quarante-six gîtes représentés dans le tableau, il y en a que trois où l'on n'en indique pas, et encore il est douteux qu'elle y manque tout à fait. Le pyroxène est beaucoup moins fréquent, il se trouve seulement dans dix-sept gîtes, le grenat dans trente et un, l'épidote dans vingt-trois, le mica dans
vingt-cinq, la chlorite, dans treize, la chaux carbonatée dans trente et un, le quartz dans tren te-trois, le feldspath (orthose et oligoclase)dans trente-trois.
DE LA NOR VÈ'GE ET DE LA FINLANDE.
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Ily a des veines de pegmatite dans vingt-deux gîtes, et des skiilar dans dix. L'amphibole est, comme on le voit, la gangue L'amphibole est la plus générale ; d'ailleurs il y a des gîtes qui font 1,.`e'j`s'ae"gulac
Ppleit,r;
partie de roches amphiboliques , et dans lesquels co'llimilne l'amphibole, accompagnée d'un peu de feldspath, forme presque la seule gangue du minerai ; ailleurs elle se trouve dans des proportions très-variables
,
de façon qu'il y a un passage des gîtes
associés aux diorites à ceux qui contiennent peu d'amphibole, mais des silicates ignés d'une autre nature, tels que les grenats, l'épidote, etc. Les gangues calcifères, telles que le pyroxène, l'épidote, le grenat grossulaire ou colophonite, etc., qui sont fort abondantes dans plusieurs gîtes, aux environs d'Arendal par exemple, peuvent, dans certains cas, s'être formées en partie aux dépens de bancs calcaires interposés dans les roches encaissantes.Un fait analogue nous est offert par les cal-
Gangues ealeifères.
caires siluriens du midi de la Norwège, qui souvent, à l'approche du granite, se sont transformés en une
masse de grenats allochroïtes. Cependant, je dois faire observer, que dans beaucoup de mines les couches calcaires qui encaissent les gîtes de fer oxyd ti lé
n'ont pas subi une pareille transformation.
Le quartz hyalin et le carbonate de chaux se
Deux manières
trouvent, dans les gîtes de minerais de fer, dispo- d'être du quartz ses de deux manières différentes; tantôt ils sont ecatrboenatée.
répandus çà et là au milieu de la masse, tantôt ils forment des veines ; ils se montrent cristallisés dans des fissures ou des druses. Il est facile de reconnaître que dans beaucoup de cas, le spath calcaire à larges lames est postérieur à la cristallisation du pyroxène, de l'épidote et des autres silicates qui accompagnent le fer oxyclulé; car il les recouvre, et en les dissolvant dans de l'acide ni-