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1TES MÉTALLIFÈRES DE I.A SUÈDE
DE LA NORWEGE ET DE LA FTNLA NDE.
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trique, on met à .nu les agrégats cristallins situés
couches déjà redressées, ou bien si elles ont été
au-dessous. Les gangues silicatées qui paraissent faire partie Les gangues 5i11 calées offrent la essentielle des gîtes de fer oxydulé, comme l'ammême disposition que les élé- phibole, les grenats, le pyroxène, présentent dans ments des roches leur association avec le fer oxydulé beaucoup de plutoniques. ressemblance avec la manière .d'être des éléments des roches plutoniques, du feldspath, du quartz et
formées en même temps que les terrains de gneiss qu.k les contiennent. La disposition de beaucoup de gîtes qui forment de grandes plaques allongées dans le sens de la schistosité et comme soudées au gneiss, a déterminé plusieurs savants à les considérer comme contemporains de cette roche; mais je ne puis être du même avis, du moins, dans la
du mica dans les granites, du feldspath et de
l'amphibole dans les diorites. Ces substances sont en effet enchevêtrées les unes dans les autres, et se pénètrent réciproquement : celles qui sont cristallisées ont marqué leur empreinte sur celles qui
sont amorphes, de la même manière que le
feldspath sur le quartz dans le granite. Ces gangues offrent donc la même apparence que si elles avaient été simultanément dans un état de mollesse ou de fusion pâteuse; quelques-unes, comme le grenat colophonite, le pyroxène coccolite, etc., se désagrégent aisément, et se réduisent en sable comme
le fer oxydulé quand il est pur, et probablement aussi par un effet de contraction. Il est donc fort probable que les masses de fer oxydulé ont été primitivement dans un état de fusion pâteuse, et qu'elles ont cristallisé à la manière des roches pyrogènes; mais souvent en s'injectant au milieu des roches schisteuses, les oxydes de fer se sont associés avec les éléments de ces roches, le fer oxydulé s'est mélangé avec le calcaire, le fer oligiste avec les schistes quartzeux; ce phé-
nomène de transfusion paraît dépendre d'actions moléculaires. Si l'on admet que les gîtes d'oxydes de fer ont Les gltes d'oxy des de fer sont-ils été primitivement dans un état de fusion pâteuse, contemporains il y aura encore à se demander si ces masses ont du gneiss. surgi du sein de la terre et ont pénétré entre les
majorité des cas. Il faut faire attention que les amas ferreux ne sont essentiellement inhérents, Ces gltes ne sont
ni au gneiss proprement dit, ni aux roches qui lui sont subordonnées : ainsi il en existe non-Seule- au gneiss. ment dans le gneiss, dans le schiste micacé, clans le quartz schisteux et dans le calcaire, niais encore
dans le schiste chloriteux de la formation d'Urthonschiefer; il y en a aussi dans le granite, dans des diorites ou roches amphiboliques. Il est à remarquer que ces différents gîtes possèdent des caractères semblables pour la composition des minerais et des gangues principales : les mines de fer
de la Scandinavie ne dépendent donc pas d'une manière absolue des roches encaissantes, et, cependant, il est probable qu'elles ont une origine analogue, quelles que soient ces roches. D'ailleurs, il est des gîtes qui forment évidemment des Filons,
tels que ceux d'Oppivara (en Finlande) dans le calcaire ; ceux de Nces, près d'Arendal, dans le granite, et ceux de l'île Lang6 clans la diorite. Les masses d'oxydes de fer qui sont interposées dans des roches de gneiss, de schiste micacé ou de calcaire paraissent en génral s'y être injectées (1): (I) Le fer oxyclulé ou oligiste que l'on rencontre assez souvent disséminé ça et là au milieu des roches schisteuses,
ou y formant de minces veinules, ne parait pas s'y étre