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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
schistosité , comme cela a lieu pour une grande partie des gîtes renfermés dans les terrains primitifs.
Quant à la richesse , à l'étendue et à la continotale "PPe" de le Imité des gites , il y a aussi des différences riehesse , de Norwège que tendue et de la bles : il est aujourd'hui reconnu en période de transition ne des gîtes sulfurifères de la Fure'sti.lulik' de dire que de gros rognons, forment pour ainsi formes irrégulières , et ne sont pas susceptibles de donner lieu à des travaux séculaires ; presque tous n'ont été exploités qu'a perte. Or on sait que les Différences sous
mines des terrains primitifs de la Scandinavie de l'Eusont comptées parmi les plus anciennes rope, qu'elles sont en exploitation depuis plus de
six siècles, qu'elles ont fourni des bénéfices considérables et ont été approfondies jusqu'à près de 400 mètres. J'ajouterai une autre observation :les coin reforts Les &tes métallifères de la con- bordent le massif' d 'Â reskuttan du côté oriel- sont formes de roches palceozoïques ; les parties trée d'ireskut- [al t,in sont concen_ les trés dans les ter- centrales et occidentales du massif, ainsi que rains primitifs. montagnes situées au N ord et au Sud sont, composées de gneiss et de micaschiste; or elles renferment un grand nombre de mines de cuivre et quelques-unes de plomb argentifère ; mais on n'en
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connaît point dans les terrains palozoïques dc
cette contrée qui se trouvent tou t auprès et qui sont cependant très-développés; il est donc présumable que ceux-ci se sont formés à une époque où déjà dans les substances métalliques avaient pris place les terrains primitifs. Les couches situLes observations précédentes sont confirmées demies sont posde la Vestrotérieures au, dé_ par le fait que les terrains siluriens Pôt' métallifères gothie, dans des terrains primitifs.
le Midi de la Suède, reposent
en
couches horizontales sur les roches grantto-gbeis-
DE LA NORVVÈGE ET DE LA FINLANDE.
413 signes; les dépôts métallifères contenus dans ces roches doivent donc dépendre de phénomènes plutoniques antérieurs à la période gîtes de fer oxydulé en fournissent silurienne. Les une preuve incontestable; ils sont tra Versés , comme l'avons vu, par des veines d'un granite à grosnous grains, qui est antérieur aux terrains siluriens, car il n'y pénètre point et n'en a aucunement dérangé la stratification. Après l'éruption du granite silurien), les parties de l'écorce zirconifère ( post- Origine des gîtes terrestre qui étaient Irte'rtasi!itseLs",.1°': placées au-dessous des roches fossilifères, et qui ches siluriennes. étaient exposées à une température suffisamment élevée, à cause du voisinage de ce granite, ont laissé émaner des corps métalliques semblables à ceux qui précédemment s'étaient déposés dans les terrains plus anciens (1). Ces émanations , arrêtées par la grande épaisseur des roches cristallines et fossilifères qui formaient la croûte solide dans cette région, n'ont pu se faire jour que le long des surfaces de contact des roches stratifiées et granitiques; elles se sont fixées dans les portions voisines de la surface extérieure, probablement à cause de l'abaissement de température qu'elles y ont éprouvé. Il est évident que près de la surface les conditions thermométriques et électriques des roches diffèrent beaucoup de ce qu'elles sont à une grande profon(1) Il s'est produit pendant la période palteozoïque nonmétallifères, mais mènes d'éruption analogues à ceux quiaussi des phénos'étaient développés pendant les périodes précédentes; ainsi il y a eu des éruptions de granites, de syénites, d'eurites et de roches dioritiques seuleinen t des dépôts