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DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
deur,, et par suite il n'est pas surprenant que ces dépôts métallifères et beaucoup d'autres en général s'appauvrissent quand on pénètre dans la profondeur. Nous avons vu que les terrains cristallins azoiMines de fer contenues dans la r%ies se divisent en deux groupes distincts : celui formation de gneiss et celui d'Urthonschiefer ; on peut se dethonschiefer. mander si les gîtes métallifères contenus dans ces deux groupes sont contemporains ou d'âges différents. Il y a peu de mines de fer dans le groupe d'Urthonschiefer, , cependant on connaît cinq ou six gîtes de fer oxydulé dansla province de Drontheim ; sous le point de vue du gisement et des gangues, ils offrent des caractères analogues à ceux des .gites contenus dans la formation gneissique. Les gîtes cuivreux les plus importants de la NorRessemblance entre les mines wege consistent, comme nous l'avons montré , en de cuivre des terrains d'Urthom des couches de schiste chloriteux imp régnées de schiefer et de pyrite de cuivre; les sulfures de fer et de cuivre gneiss. offrent la même disposition que dans les gîtes du terrain de gneiss ; les principales gangues pierreuses et métalliques sont les mêmes: il est donc présumable que les gîtes contenus dans ces deux terrains se sont formés à la même époque. Parmi les questions théoriques soulevées par Différenées entre les dépôts d'ox y- l'examen des gîtes métallifères de la Scandinavie, des de fer et ceux de sulfures me- l'une des plus délicates a trait aux relations d'âge talliques. et d'origine qui existent entre les minerais de fer et les sulfures métalliques: ces deux genres de substances se sont-ils formés en même temps et de la même manière ? On serait porté à le croire en voyant que, dans la plupart des mines de fer, on rencontre accidentellement des sulfures de fer,
de cuivre, de plomb, etc., et que, réciproque-
ment, dans beaucoup de gîtes de sulfures métal-
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tiques, le fer oxydulé se montre comme élément accessoire; cependant nous avons ciéjà signalé des différences entre ces deux sortes de gîtes. Ainsi nous avons vu qu'au lieu d'être disséminé au sein des roches schisteuses , comme la pyrite de cuivre, le fer oxydulé forme des masses qui se comportent généralement comme des roches pyrogènes, tan-
tôt formées de fer oxydulé presque pur, tantôt composées d'un mélange de cet oxyde et de divers silicates , amphibole , grenats, etc. Il est vrai que le fer oligiste a beaucoup de tendance à s'associer à des schistes quartzeux; néanmoins, dans les gîtes qui offrent cette association, le fer.oligiste est en général l'élément prédominant, tandis que dans la plupart des mines de cuivre , la roche métallifère ne renferme pas en moy enne plus de 3p.o/o de pyrite cuivreuse , et il faut séparer beaucoup
plus de la moitié de la masse pour en retirer un minerai contenant 2 à 3 p. oio de cuivre. Nous avons
vu aussi que les gîtes ferreux sont encaissés dans
des roches de toute espèce, tandis qu'il y a des relations générales entre les sulfures métalliques et les roches qui les contiennent. Ajoutons enfin que les parois des masses ferreuses sont presque toujours très-inclinées ou Même verticales, tandis que les fahlbandes sulfnriferes sont quelquefois presque horizontales, clans la contrée de Reiraas, par exemple. Ces différences justifient la division que j'ai faite Relations entre
skôlar et des gîtes scandinaves en deux classes ; les mines de fe lesr. fournissent une donnée importante pour apprécier leur âge relatif. Nous avons signalé dans un grand nombre de mines de fer, an Bisperg, à Danemora, à Erlackberg , Solberg , etc., la présence de veines dechlori e on de serpen tine qui coupent les amas de