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,GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
fer,oxydulé ; elles sont à parois lisses et présentent fréquemment des stries de glissement: Ainsi elles correspondent à des disjonctions qui se sont produites dans la masse après qu'elle avait commencé à se consolider, car elle n'a pu se fendre tant qu'elle est restée pâteuse. Sur l'origine L'origine de ces veines semble mystérieuse des sliblar. comme elles sont quelquefois très-minces et affectent une disposition ondulée et entre-croisée, plusieurs géologues considèrent la matière chlori,, teuse qui les remplit comme le résultat d'une sécrétion, c'est-à-dire comme s'étant séparée de la masse environnante. A l'appui de cette opinion vient le fait que dans plusieurs mines de fer, à Danemora, par exemple, le minerai, est mélangé de feuillets de chlorite analogue à celle qui forme les skôlar. je ferai plusieurs objections à cette manière de voir ; s'il y a des skblar très-minces, il y en a aussi de très-épais, qui ont jusqu'à 3o et 4o mètres de puissance, comme ceux de Falun. J'ai rencontré ces veines de chlorite , talc et serpentine dans toutes les parties de la Scandinavie, dans des
roches métallifères ou non et de compositions très-différentes : il y en a fréquemment dans des roches amphiboliques ; plus rarement dans le granite ou les porphyres quartzifères ; on en trouve dans des roches schisteuses de toute espèce, dans
le gneiss, dans le schiste micacé et chloriteux , dans des masses quartzeuses et des niasses calcaires. En beaucoup d'endroits, à Falun, par
DE LA NORWÈGE El' DE LA 'FINLANDE.
417 semble de ces roches a été soumis à des actions dynamiques susceptibles d'y produire un système de fentes et de fissures à l'intérieur desquelles s'est
introduit un silicate magnésifere à l'état pâteux, qui s'est comporté comme une matière savonneuse, et qui , en se refroidissant, a formé une masse chlorito-talqueuse largement feuilletée
dans un sens parallèle aux parois des fentes.
Comme cette masse présente une composition dif-
férente de' celle des matières environnantes, il semble qu'elle a dû surgir du sein de la terre ; du reste, qu'elle soit un produit de sécrétion ou d'injection, , il n'en est pas moins certain qu'elle a rempli des fentes produites dans des roches différentes par leur nature et par leur âge. .
Nous avons vu que ces veines coupent nette-
Les mines do
ment les gîtes ferreux ; niais clans les gîtes staii-eutivre, e "'ait rifères, tels que Falun, une partie de la pyrite de geenat4è}?2eb'siolin't.ewn
cuivre se trouve concentrée autour des skiilar fleures aux mi ne s de fer. même à Pintérieur, et forme cette espèce de nerai qu'on nomme à Falun segmalrn, et qui est à gangue de chlorite, de talc, etc. Il est donc évident que le minerai de cuivre a pris sa place, soit au moment où les skülar se formaient, soit après
qu'ils venaient de se former.. On arrive ainsi à conclure que les gîtes cuivreux, plombeux et cobaltifères qui sont liés ensemble et qui paraissent avoir pris naissance à la même époque, sont postérieurs aux gîtes ferreux ; néanmoins ceux-ci pouvaient conserver encore une partie de leur chaleur
exemple, on voit les mêmes skôlar traverser, sans s'interrompre et sans changer de nature, la roche quartzeuse, le schiste micacé, le calcaire et même
première, et quelques-uns d'entre eux n'avaient
le trapp amphibolique, qui est plus récent que les autres roches. il faut donc admettre que l'en-
talliques. D'ailleurs, ici comme en d'autres con, tuées, les anciens foyers d'éruption des masses
peut-être pas acquis un état de solidification complet à l'époque où se sont déposés les sulfures mé-