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300 GISEMENT DU BITUME DU LIGNITE ET DU SEL qui est ordinairement tendre calcaire gris
clair'Ce dernier calcaire répand par et même friable. le choc la même odeur aromatique que le calcaire bitumineux proprement dit. Da reste, les deux variétés principales de calcaire Îne sont pas régulièrement séparées : le calcaire bitumineux forme souvent des veines ou des taches dans le calcaire ordinaire. De la pyrite de fer est quelquefois disséminée dans le calcaire. J'ai observé aussi une faible quantité de sulfate de chaux, même dans les variétés les plus compactes, où cette substance ne parait pas provenir d'une décomposition journalière de la pyrite. M. Berthier a déjà reconnu le sulfate de chaux dans le calcaire bitumineux de Seyssel (1).
La proportion de bitume La bitume est eatbpo inurlsarmoi: de Lobsann s'élève à
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mélangé au calcaire et même jusqu'à
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teinent fixé dans 18 p. o/o. Le calcaire est donc beaucoup plus riche
le calcaire que dans le grès.
ue que le sable. La même relation de en bitume
richesse entre le sable et le calcaire bitumineux se retrouve à Seyssel, dans l'Ain. Il y a une autre différence entre ces deux roches, considérées comme minerai bitumineux. Tandis que les grès de Lobsann et de Bechelbronn aban-
donnent à l'eau bouillante à peu près tout leur bitume, le calcaire bitumineux du même terrain, quoique cinq ou six fois plus riche que le grès, ne cède rien à l'eau dans les mêmes conditions ; cette dernière circonstance apporte une complication fâcheuse dans l'exploitation du bitume. Expérience qui Une expérience facile peut servir à expliquer peut servirfàair: la différence considérable de richesse du calcaire (I) Annales des mines, 3' série, t. XIII , p. 605.
PRÈS BECIIELBRONNET LOBSANN (BAS-RHIN).
3oi et du grès. Si l'on place dans du bitume naturel de Bechelbronn des fragments de ces deux dernières espèces de roches, qui n'appartiennent pas à des variétés compactes, ils s'imprègnent bientôt d'huile minérale jusqu'à leur centre, quoiqu'à froid ce bitume soit très-visqueux
- l'absorption
est facilitée, si l'on opère à une douce chaleur. C'est ainsi qu'on peut imiter artificiellement, une grande ressemblance, les deux espècesavec de minerai bitumineux de Lobsann. Mais des fragments des deux roches, de même poids et à peu près de même forme, absorbent des proportions très-différentes de bitume. La craie, dont le calcaire friable de Lobsann se rapproche beaucoup par la consistance, fixe ainsi de 17 à 24 p. O/o de son poids de bitume, tandis que le grès tertiaire grossier dont je me suis servi ne prend à chaud que 8 1/2 p. ofo de la même
substance. De plus le bitume est fixé dans le calcaire manière telle que si l'on soumet ensuite d'une ]'échantillon pulvérisé à l'eau bouillante, on ne peut rendre à la craie sa blancheur primitive, bien qu'à cette température le bitume soit complétement fluide, parce qu'il y adhère toujours une certaine proportion de bitume. La proportion qui reste adhérente au grès est moindre. Il n'est pas à supposer que dans ces couches de calcaire et de grès, qui sont si voisines et souvent même contiguës, chaque lit de la première roche ait reçu primitivernent une variété bitume distinct par son degré de consistance de de celui qui a imprégné le grès. La différence entre les deux minerais bitumineux que nous observons aujourd'hui résulte de ceque, par suite d'une action de capillarité, et probablement aussi mécanique par une in-
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