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ASSOCIATION DE L'ARGENT Avec du chlorure d'argent naturel. artificiel.
1° Argent obtenu après l'action préa-.
i000 lable du cuivre 2° Argent obtenu sans action préa126 lable du cuivre. Discussion des résultats.
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traces.
On voit d'abord que le cuivre tenu en contact pendant trois heures à + 1000 a réduit completement le chlorure d'argent artificiel, et il s'est comporté comme -l'eût fait du fer; en outre, on voit que le chlorure d'argent naturel n'a été réduit circonstances; ce qui que par moitié à parité de fois combien d'entraves peut prouve encore une de la gangue,. l'amalgamation la présence mettre à adhérence entre celle-ci et la surtout lorsqu'il y a Tel est le cas, sans doute, matière à amalgamer.
du chlorure d'argent naturel dont nous nous sommes servis , puisque , en faisant intervenirl'influence sollicitante des sels, on n'obtient pas un
résultat plus considérable. En effet, nous avons répété les mê'rnes expéExpériences avec addition de sels. riences avec du chlorure naturel d'argent , et pendant les trois heures d'ébullition avec le cuivre métallique on a fait intervenir to grammes d'alun ou bien de sulfate de fer, ou bien de sulfate de cuivre; ensuite l'amalgamation a été exécutée comme d'ordinaire, après avoir soigneusement éliminé le cuivre et la dissolution saline. Le résultat n'a pas sensiblement varié, ainsi que nous allons le voir 1.° Argent obtenu par l'amalgamation de chlorure naturel d'argent avec sa gangue après 5 heures de contact avec du cuivre 551 et une solution bouillante d'alun. , . . avec sulfate de fer. . . . . 486 Id. 2° avec sulfate de cuivre. . . 575 Id. 5°
Moyenne
55°
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
595
Cette moyenne est identique avec le résultat obtenu précédemment; mais il ne faut pas conclure que les sels qui sollicitent l'action réductrice du fer et du mercure soient inertes quand il s'agit
du cuivre. Cette inertie n'est qu'accidentelle et provientd'une cause toute mécanique. Nous allons le prouver. Dans deux ballons séparés on a mis en ébulli- Nouvelle exPétien too grammes d'eau avec to grammes d'oxyde rtrieatn'eterin`fill'imie= e "ur de fer, Io grammes de cuivre en lames et oc, 100 de sl"'"
chlorure d'argent artificiel ; mais dans l'un des ljee"u°n(r,du deux ballons il y avait aussi o grammes d'alun :gent par le cuiau bout d'une heure on a enlevé le liquide et le cuivre; les résidus bien lavés et ramenés à la con-
sistance d'une pâte demi-liquide ont été soumis à l'amalgamation pendant dix heures avec 20 grammes de mercure. Le mélange qui n'avait pas
éprouvé l'action de l'alun a cédé au mercure
0n,0333 d'argent; celui qui avait subi cette action en a cédé 0c,0750. On ne peut donc pas douter que les sels n'exercent, à l'égard du cuivre, la même influence sollicitante que sur les autres métaux; car en une heure d'ébullition le chlorure d'argent a été completement réduit par le cuivre sous l'influence de l'alun, tandis que sans cette influence la réduction s'est limitée à 2/5, toutes choses égales d'ailleurs. Si la réduction du chlorure d'argent naturel par le cuivre n'a pas été -hâtée par le concours des sels, on ne peut l'attribuer qu'a des causes toutes mécaniques, parmi lesquelles nous voyons principalement l'adhérence à la gangue. De toutes ces expériences il ressort un fait qui pielre,`",a,r,e0ssua'.
n'est pas sans importance pour la pratique. Le rati'rPdu Fer e.(tu contact du fer et du mercure n'implique aucun 35 Tome X rH, 185o.
tIans ra" in- cuivre roe,ankthon