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RESSORTS EN ACIER.
RESSORTS EN ACIER.
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de la bride parallèlement au sens longitudinal des
amincis dans l'intervalle qui correspond à leur étagement. Cet amincissement se fera toujours suivant la règle qui a été posée une fois pour toutes. Il est facile d'évaluer la diminution de volume qui
feuilles , il suffit, pour que la charge 2P aplatisse tota-
résulte de ces amincissements. Ainsi, soit ABC (fig.
lement le ressort sans l'infléchir en sens inverse en aucun de ses points, de faire M' égal, non pas à PRI', mais à PB.1(L' d) ; car alors, sous la charge 2P, le ressort sera aplati à son entrée dans la bride, et celle-
la section de l'amincissement qui a lieu à l'extrémité
On peut d'ailleurs profiter de la bride qui assemble
les feuilles par leur milieu pour réduire encore les dimensions de l'auxiliaire. Ainsi, si 2d est la longueur
ci l'empêchera de dépasser l'aplatissement dans la partie qu'elle embrasse. Il est souvent possible de diminuer encore d'une ma-
nière très-notable l'épaisseur de l'auxiliaire de la manière suivante. Il suffit pour cela de diminuer son rayon, l'épaisseur s'ensuivant toujours d'après la relation M' d étant ou plutôt M' = PR' (L' la moitié de la bride. Il arrive alors seulement que le contact du ressort proprement dit avec l'auxiliaire commence un peu plus tôt que sous la charge normale ; mais la différence est tout à fait négligeable quand le rayon R' est très-grand, ce dont on s'assure facilement d'avance. On se trouve ainsi conduit à la règle suivante pour le calcul des auxiliaires. On doit d'abord, s'étant donné la plus petite charge sous laquelle on puisse faire commencer le contact du
ressort proprement dit avec l'auxiliaire, chercher le rayon correspondant, lequel sera le plus petit rayon' qu'on puisse donner à l'auxiliaire. On aura alors, par la formule M' = PR' (L' cl), la plus petite épaisseur possible pour l'auxiliaire. On vérifiera ensuite que l'allon-
gement du centre de l'auxiliaire, lorsqu'il est aplati, n'est pas trop fort. Il est bien entendu qu'il convient toujours que chaque feuille de ressort, ainsi que l'auxiliaire, soient
d'une lame, soient AB = 1 l'étagement, BC
e l'épais-
seur de la laine non amincie , DE = y l'épaisseur réduite en un point quelconque et AD
y'
x
e3mais la surface ABC
OU
x on a:
y3 = x ;
1ydx. Remplaçant y par sa va-
leur en x, et intégrant, on trouve : Surface ABC
3
4
et.
Ainsi la surface ABC est les trois quarts du rectangle
qui serait formé sur les côtés AB et BC, d'où résulte qu'a l'aide des amincissements on réduit le volume des feuilles du quart de la partie où ont lieu ces amincissements, et qui répond aux étagements. On saura donc calculer très-exactement le volume d'un ressort, en tenant compte des amincissements. J'ai indiqué la manière de déterminer le ressort de k + ifeuilles, c'est-à-direcomposé du plus petit nombre de lames possible. J'ai observé que ce ressort lui-même ne conviendrait pas si le centre du ressort était plus qu'aplati
sous la charge 2Q. Il faut alors chercher à le composer d'un plus grand nombre de feuilles, et il convient même, dans tous les cas, de faire cette recherche, afin de trouver quel est le ressort le plus convenable parmi ceux ayant
k + 1, k + 2, k+ 3, etc. , feuilles , jusqu'à celui composé de plus grand nombre de feuilles, et qui n'aurait.