Annales des Mines (1852, série 5, volume 1) [Image 267]

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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRh

MATÉRIEL n011frANT.

emploi judicieux des contre-poids donnerait à la machine toute la stabilité désirable, celle-ci étant accrue

essieux extrêmes qu'on est conduit à donner à, ces machines et avec la faible inclinaison qu'il sera possible d'adopter, cette disposition n'aura pas d'inconvénient appréciable.

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d'ailleurs par la position en arrière du foyer de la deuxième paire de roues portantes, à laquelle il ne pa-

raît pas nécessaire de donner du jeu, comme on l'a fait souvent et comme je l'avais recommandé moimême jusqu'ici, tant que l'écartement des supports extrêmes reste compris entre les limites de 4 à 5 mètres sur des chemins à courbes de rayons compris entre 750 et 1.000 mètres. La considération principale à faire valoir contre cette disposition serait l'exhaussement du centre de gravité des machines, qui serait encore assez grand. Mais, à part cette considération, on ferait en-

core sur ce type de bonnes machines ; il n'y aurait aucun inconvénient très-sérieux à l'adopter, surtout pour modifier d'anciennes machines à roues trop petites, bien qu'en principe il soit préférable de placer

Ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de l'indiquer pour les machines mixtes destinées au service des voyageurs

dont les roues doivent avoir un diamètre moyen de im,6o à lm,So, la disposition la plus convenable paraît être celle des machines à quatre roues commandées par un axe intermédiaire coudé qui reçoit le mouvement de cylindres placés à l'intérieur, et le renvoie aux roues motrices par une manivelle extérieure. L'agencement de ces machines ne présente pas de difficulté; il suffirait, par exemple, sans modification notable des autres parties, de supprimer dans la machine le Rhône (Pl. LX1V et LXV du Guide du mécanicien) les

roues d'arrière et de les remplacer par les roues du mi-

l'essieu moteur à l'arrière. Lorsqu'on arrive à des diamètres de roues motrices de 2rn,5o à 2m,50 , il faut nécessairement reporter l'essieu moteur à l'arrière , car il s'agit de construire des machines destinées à remorquer des convois animés d'une très-grande vitesse, et tout ce qui peut atténuer én pareil cas la gravité des accidents doit être pris en très-grande considération ; on ne peut plus reculer devant la nécessité d'abaisser le centre de gravité du système. On sera conduit dans beaucoup de cas à incliner les cylindres pour obtenir une répartition convenable des points d'appui ; mais avec le grand écartement des

lieu, dont l'essieu resterait seul pour commander les quatre roues motrices au moyen de manivelles extérieures ; pour éviter une surcharge des rails, il suffirait de réduire de 2 à 5 tonnes le poids total de la machine. L'emploi de l'essieu coudé donnerait au centre de gravité de ces machines une hauteur assez grande ; mais c'est un inconvénient qu'on ne pourrait éviter qu'en ayant recours à des dispositions tout à fait nou-

c'est surtout pour faire apprécier la hauteur des masses principales au-dessus des rails que je calcule leur dimension ; c'est en effet par l'exiguïté de la cheminée qu'on se rend compte de

faire des machines mixtes à cylindres extérieurs, l'emploi de six roues devient une condition indispensable.

suite de l'exhaussement considérable donné à, la chaudière dans beaucoup de machines.

velles que l'expérience n'a pas fait connaître encore, si l'on tient, comme il y a lieu de le faire, à éviter les difficultés d'accouplement des roues et de porte-à-faux des

machines à cylindres extérieurs. Dans le cas où l'on serait conduit par des considérations particulières à Les roues motrices doivent être placées en avant du foyer et la seconde paire de roues accouplées en ar-