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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE.
MATÉRIEL ROULANT.
Counties une modification très-simple et très-heureuse appliquée aux tiroirs de distribution, pour remédier à l'étranglement des lumières qui est le défaut principal
diée qu'en France, ne paraît pas encore avoir reçu, de
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de la distribution par la coulisse de Stephenson. On sait en effet que lorsque la détente est un peu prolongée, les orifices maxima d'introduction sont réduits à quelques millimètres de largeur ; il en résulte que la pression de la vapeur éprouve dans le cylindre une réduction considérable, ce qui rend l'emploi de la vapeur moins avantageux et limite l'étendue des parcours pendant lesquels on peut faire usage d'une forte détente. On a imaginé de remplacer les bords minces du tiroir par des bords massifs qui ont toute sa hauteur et lui donnent extérieurement la forme d'un parallélipipède. Dans l'épaisseur du recouvrement, on perce de chaque côté une lumière additionnelle de io à 15 millimètres de largeur ; la face supérieure du tiroir, est planée, et
sur cette face repose une plaque de fonte, qui porte
aussi deux lumières , mais qui D'est mobile que dans le sens perpendiculaire au plan du tiroir pour racheter l'usure. Les lumières additionnelles du tiroir sont démasquées et fermées en même temps que les lumières du cylindre et de quantités égaies, de telle sorte que l'admission est doublée. Cette disposition éminemment simple pourra être appliquée dans beaucoup de cas sans qu'il soit nécessaire de fondre de nouveaux cylin-
dres ; je n'ai pas eu de renseignements précis sur les économies de combitstible qu'elle permet de réaliser, mais elle m'a été signalée comme très-avantageuse, ce qui sera du reste évident pour tous ceux qui ont étudie avec soin la distribution par la coulisse. Quelques essais ont été faits , notamment par Hawthorn , pour diminuer la pression sur les tiroirs; mais la question, peut-être moins complètement étu-
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l'un ou de l'autre côté du détroit, une solution décisive. Cette question a un grand intérêt, car la pression exercée sur les tiroirs ordinaires est considérable ; il en résulte une déperdition notable de travail utile et surtout une prompte usure du mécanisme de distribution
il y aurait donc intérêt à ce qu'elle fût résolue d'une manière simple et efficace, mais je ne pense pas qu'on puisse ainsi obtenir des résultats comparables à ceux que produirait l'augmentation des ouvertures maxima d'introduction pendant la détente, et malheureusement les deux améliorations paraissent incompatibles.
Je n'ai pas remarqué de machines dont l'échappement fût variable.; les tuyaux d'échappement ont une grande section et de larges orifices, et, comme je l'ai déjà indiqué, on donne aux chaudières une surface de chauffe considérable. Les ingénieurs anglais pourraient profiter de l'heureuse application faite en France de l'échappement variable pour ramener à des proportions moins considérables l'appareil de vaporisation et réduire le poids des machines. 70
Roues et bandages.
On ne fabrique plus en Angleterre, pour les machines
et les tenders, que des roues en fer forgé, dans lesquelles le moyeu forme une seule pièce avec les rais et le faux cercle. On a complétement renoncé, comme en
France, aux roues avec fer d'angle sans faux-cercle de Stephenson. Les bandages sont toujours fabriqués avec des fers de choix et avec des soins tout particuliers, soit à Lowmoor, soit dans les usines concurrentes. Sur le Great-Western seulement on a adopté d'une ma-
nière exclusive les bandages en fer avec mise d'acier sur la surface de roulement ; on ne paraît pas avoir