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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE.
MATÉRIEL ROULANT.
réduite sous l'influence des améliorations apportées à la construction des machines et de l'expérience de jour en jour plus grande acquise daps leur emploi. Le bas prix du combustible et en même temps des métaux rend également la réparation moins coûteuse qu'en France ; la
ment qui s'applique à la vérité à une des lignes les plus éloignées de Londres et des districts manufacturiers,
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mais qui par cela même offre peut-être un meilleur terme de comparaison avec la plupart des lignes françaises; c'est l'état du nombre des ouvriers de diverses
qualité même de certains pièces et spécialement des bandages, qui sont depuis longtemps fabriqués avec une perfection que nous dépasserons peut-être, grâce
professions employés dans le service des ateliers et de la traction du chemin de fer calédonien et des sommes qui leur ont été payées dans le cours d'une année finis-
à la bonne qualité des minerais que renferme notre sol,
sant au 51 juillet i85i.
mais que nous n'atteignons que depuis fort peu de temps, ajoute à l'économie des réparations ; en outre l'expérience a conduit à augmenter la force de toutes les pièces exposées à des ruptures, à augmenter les surfaces de frottement, à augmenter le diamètre des roues, à mettre en un mot les appareils dans les conditions de service les plus favorables.
Pour l'ensemble du service, les dépenses de maind'oeuvre sont également moindres qu'elles ne le sont généralement en France; les machines font de longs parcours avec d'autant plus de facilité que le coke est pur et que le feu conserve toute son activité lorsqu'on a soin de le piquer légèrement de temps en temps, et que les machines ayant tous leurs organes pourvus de larges surfaces de frottement sont moins exposées à ce que leurs pièces s'échauffent, grippent et occasionnent des retards. En outre, les chemins de fer étant trèsnombreux et exploités depuis très-longtemps, les ouvriers spéciaux, auxquels il fallait attribuer à l'origine des salaires très-élevés, se sont multipliés et sont traités
sur un pied d'égalité ou de proportionnalité équitable comparativement aux ouvriers des autres professions; il en résulte que le prix de la main-d'oeuvre sur les chemins de fer est moins élevé qu'on ne s'attendait à le trouver en Angleterre. Je reproduis ici un renseigne-
SOMME
c..
DÉSIGNATION DES PROFESSIONS.
1 ---..-----...---Z
Mécaniciens, chauffeurs, etc. Ouvriers mécaniciens, aides , etc
Nettoyeurs, hommes du coke, etc Ouvriers carrossiers, nettoyeurs de voitures. Manoeuvres.
Contre-maitres et chefs du dépôt, gardes-magasins, etc. Chefs du service et employés de bureau. . . .
payée dans Pennée.
210 347
119
273 12 15 »
totale.
fr. 355.250 404.100 108.275 303.900 10.650 44.725 22.251
Tee. fr. 1.691 1.165 910 1.110 887
2.981
Enfin, avec un personnel choisi, familiarisé de longue main avec toutes les nécessités du service, on a pu réduire d'une manière très-notable les frais d'état-major. Ces progrès n'ont pas été réalisés tout d'un coup ; ils
ont éte le fruit du temps et de l'expérience ; j'aurais voulu, pour en constater la marche, établir pour diverses époques un tableau semblable à celui qui précède, afin de faire ressortir la décroissance du prix de revient
de la traction ; mais ce n'est que depuis peu de temps que les compagnies anglaises font connaître le parcours des trains, et je n'ai pu recueillir que quelques chiffres qui , pour être isolés, n'en sont pas poins instructifs. Ces résultats, qui appartiennent au Great-Western, sont les suivants :