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San Mateo.
Effets
GÉOLOGIE
DU PÉROU.
ont des toits en terrasses imparfaitement protégées par une petite couche de terre argileuse. En remontant toujours le cours du Rimac on rencon-
est d'un gris presque noir, très-compacte, traversée par une grande quantité de petites veinules blanches, cristallines , et pourrait produire un marbre d'un bel
tre les villages de Matucana et de San Iii ateo à six lieues
effet. Au moment où on rencontre les couches calcaires
de Surco. D'après les observations de M. de Ribero , San Mateo se trouverait élevé de 5.149 mètres au-dessus du niveau de la mer. Des deux côtés de la vallée ou plutôt du ravin étroit
dLst.`Telleti.nan"t et profondément encaissé au fond duquel coule le Rimac, stratilié.
on retrouve le terrain stratifié que du reste nous n'allons plus quitter de longtemps, car dans toute la partie de la Sierra que j'ai visitée les roches soulevantes n'apparaissent plus que de loin en loin et n'occupent jamais un espace considérable. Jusqu'à San Mate° il se compose encore de porphyres bigarrés dont la couleur, la dureté et la composition chimique sont très-variables. L'action brusque du soulèvement a produit dans la stratification un bouleversement complet et il est impossible de déterminer d'une manière générale la 'direction et l'inclinaison des couches, car elles changent presqu' à
chaque détour du ravin. Un peu au-dessous de San Mateo les couches se sont séparées parallèlement au plan de stratification et il en résulte des escarpements verticaux parfaitement réguliers qui n'ont pas moins de 5oo mètres de hauteur au-dessus du torrent qui en baigne le pied. La verticalité de ce mur gigantesque est tellement parfaite qu'il semblerait même qu'il surplombe le ravin. iDéfilé formé
A une lieue au-dessus de San Haien les porphyres
eale. adt1Z.bes bigarrés disparaissent et sont remplacés par une forma-
tion calcaire assez puissante. La stratification est souvent tout à fait verticale, mais perpendiculaire à celle du ravin et elle se dessine d'une manière exactement identique sur les escarpements des deux rives. La roche
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le ravin devient beaucoup plus étroit, et bientôt il ne reste plus qu'un défilé de huit ou dix mètres de large au fond duquel le Rimac se précipite avec fracas de rochers en rochers, laissant à peine la place suffisante pour ;un escalier très-étroit, grossièrement taillé dans le roc vif,
et que les mules chargées ne gravissent qu'en tremblant. Les deux parois exactement verticales ont au moins 2 oo mètres de hauteur. C'est la gorge la plus remarquable que j'aie jamais rencontrée, tant à cause de la régularité parfaite des escarpements parallèles, que de l'effort qui a dû être nécessaire pour séparer, perpendiculairement au plan des couches, une roche compacte d'un aussi immense volume. Un peu au delà du défilé le ravin s'élargit, le calcaire disparaît , et l'on retrouveles porphyres bigarrés. Enfin, à six lieues de distance de San Mate° on parvient au sommet de la Cordillère par une pente assez douce. Le plateau d'une demi-lieue d'étendue qu'il faut franchir avant de commencer à descendre sur le versant orienta!, les pics en partie couverts de neige qui s'élèvent dans l'axe même de la ligne de faîte et les contre-forts ou chaînes perpendiculaires , dans la partie qui se rattache à la grande chaîne, sont constitués par des porphyres bigarrés d'une composition variable, mais dont la couleur tire en général sur le rouge brun très-foncé. Sur le versant occidental les couches sont inclinées à l'ouest de 450 environ, et sur le versant oriental elles plongent rapidement à l'est. M. de River° fixe la hauteur du passage ou portachnelo d' Antarangra à 48o5m et c'est en même temps à peu de chose près la limite
Passage d e ipaa
Mitai
d' Antarangra.