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TRAVAUX FAITS AU BUREAU D'ESSAI
DE L'ÉCOLE DES MINES.
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dont l'abondance indique la marche de l'opération.
On traite alors le résidu par l'eau régale, on filtre
L'action est très-lente, et il ne faut pas moins de quatre heures pour la terminer, quand on fait l'expérience sur 2 grammes de minerai (i).
pour séparer la gangue, on précipite le fer par l'ammoniaque, et on dose ensuite le cobalt et le nickel par les méthodes ordinaires.
Il se dépose dans le tube de porcelaine et dans un tube de verre disposé à l'extrémité de l'appareil, un
Le procédé que nous venons d'exposer s'applique également bien à tous les minerais métalliques contenant de l'arsenic et de l'antimoine. Il est remarquable par sa rapidité, et c'est ce qui peut le faire considérer comme un moyen d'essai par voie humide. On obtient ainsi des résultats assez exacts pour 1e dosage du cobalt et du nickel ; mais, d'un autre côté, il présente l'inconvénient d'introduire dans l'analyse une proportion considérable de fer, ce qui empêche la détermination exacte de ce métal, et rend moins certain le dosage des autres métaux.
mélange de sulfure jaune d'arsenic et de sulfure rouge d'antimoine, en partie analogues à ceux qu'on obtient par voie humide, en partie noircis par l'action de la chaleur. Ce dépôt et le dégagement de gaz hydrogène sulfuré, arsénié et antimonié, indiquent le mode de réaction très-curieux de la vapeur d'eau sur le mélange placé dans la nacelle. L'eau est décomposée, son oxygène se porte sur les métaux et les transforme en oxydes ; son hydrogène se combine de préférence avec le soufre, et en partie seulement avec l'arsenic et l'antimoine. Les oxydes de cobalt, de fer, de nickel, restent fixes dans la nacelle, tandis que l'acide arsénieux et l'oxyde d'antimoine sont volatilisés, entraînés par la vapeur d'eau et transformés en sulfures par l'hydrogène sulfuré.
Quand la pyrite de fer est employée en proportion convenable, la fin de l'action est indiquée par un dégagement d'hydrogène sulfuré qui devient de plus en plus
lent, et finit par cesser empiétement. On laisse alors refroidir, et on trouve dans la nacelle la gangue et les
oxydes de fer, de cobalt, de nickel , parfaitement exempts d'arsenic et d'antimoine (2). (i)L'emploi de la vapeur d'eau et de la pyrite de fer a été proposé par M. Cumenge, ingénieur des mines, pour enlever l'arsenic et l'antimoine aux cuivres gris. Les expériences ont été faites en
partie à l'École des mines (Annales des mines, 5' série, t. I). (2) Nous avons supposé, pour plus de simplicité, que le minerai ne contient pas de cuivre, zinc, etc. Ces métaux se comportent absolument comme le cobalt et le nickel ; ils restent dans la nacelle à l'état (l'oxydes fixes.
Second procédé. -Le minerai bien porphyrisé est mélangé avec 1 partie de soufre et i partie de persulfure de potassium. Le mélange est chauffé dans un grand creuset de porcelaine, très-doucement d'abord
,
puis progressivement jusqu'à fusion complète. On main-
tient en fusion pendant une heure au moins, on laisse refroidir, et on fait digérer pendant un jour entier dans l'eau chaude. La matière se détache bien du creuset, qui peut être complètement lavé, et qui n'est pas attaqué quand on a eu soin de ne pas élever la température au delà du degré nécessaire pour la fusion. On obtient par ces opérations une dissolution et une partie insoluble ; la dissolution contient tout l'arsenic et l'antimoine à l'état de sulfosels , et le résidu insoluble est formé par les sulfures de fer, de cobalt, de nickel et par la gangue quartzeuse, à peu près inattaquable au rouge faible par le persulfure alcalin. Il est indispensable d'employer le persulfure déjà formé, et non pas un mélange de soufre et de carbo-