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environ, et elle est principalementformée de porphyres et de basaltes, ayant traversé et métamorphosé des calcaires fossilifères (1). De nombreux cours d'eau prennent leur source sur ses flancs et ils coulent dans une région composée surtout de schistes et de quartzites plus ou moins aurifères. C'est sur les bords du Summerbill l'un de ces cours d'eau, que M. Hargraves a découvert l'or exploitable au commencement de l'année 1851, et depuis cette époque on l'a reconnu sur la plupart des autres cours d'eau ; on l'a trouvé notamment sur tout le parcours du Summerhill , depuis sa source, dans le mont Canobolus, jusqu'à sa jonction avec la Macquarie ; mais on l'a trouvé
surtout à Ophir et dans la vallée de Frederick , dans laquelle sont situées les exploitations de M. Wenworth qui en fournissent des quantités considérables. Cet or est généralement en pépites
Turon.
DE L'OR EN AUSTRALIE.
GISEMENT ET EXPLOITATION
et on a rencontré accidentellement des pépites qui pèsent jus qu'a 1,40 et 1,90 kilogrammes. A Ophir, , les bords du cours d'eau sont très-escarpés et ses rives sont rarement à sec ; comme la plus grande partie de l'or se trouve entre ces bords, il en résulte que l'exploitation ne peut pas être régulière et étendue. Les bords de la Macquarie sont encore plus abruptes et l'on ignore s'ils recèlent des dépôts d'or considérables. Le bénéfice d'un mineur, dans ces exploitations, est de 12 à 75 francs par jour, et quelquefois même davantage. Au mois de septembre dernier, le nombre des mineurs du district aurifère de Ca nobolas était au plus de 200 à 300. Ce district n'a pas été suffisamment exploré jusqu'à présent, et il est possible qu'il reprenne de l'importance dans l'avenir. On peut regarder les exploitations du Turon comme très-importantes, tant à cause de leur richesse que de leur étendue, et lorsque les gîtes les plus riches auront été épuisés, elles deviendront sans doute la base de la production de l'or dans la colonie : ces exploitations demandent d'ailleurs des machines perfectionnées, et elles devront être entreprises par des com-
pagnies. L'agglomération de tentes, qui s'est formée sur le Turon et dans la localité la plus riche , à Lt5 kilomètres au nord de Bathurst, a reçu le nom de Sofala. A 30 kilomètres au-dessus de Sofala , et dans un endroit appelé le Golfe, on a commencé des exploitations ; depuis ce point, jusqu'à la jonction du Turc n avec la Macquarie , sur une distance d'environ (1) De Strzelecki, ouvrage cité p. 121.-Quarterly Journal,mai I 552, p. in. RPU1. 71, W. Clarke , On Mi,
dis.rorrry cf gold in Australia.
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75 kilomètres, des exploitations ont partout été entreprises avec plus ou moins de succès.
La contrée consiste principalement en un schiste qui est traversé par des veines de quartz d'une épaisseur variable. Les bords de la rivière sont rarement escarpés, en sorte qu'on y peut établir beaucoup d'exploitations sèches (dry diggings). L'or obtenu sur la rivière même est généralement en poudre l'or en grains a été trouvé dans différentes localités, mais il est surtout abondant dans les affluents et dans les ravins qui débouchent dans la rivière. Il y a des pépites qui pèsent jusqu'à 3,20 kilogrammes.
L'or se rencontre en quantité égale dans le lit du Turon et sur ses bords. Il est concentré suivant des espèces de veines qu'on exploite même à l'aide de galeries qui rayonnent autour des puits. La plus grande profondeur à laquelle il soit nécessaire de creuser ces puits pour atteindre l'or est ordinairement de im,20 à 4m, mais dans les exploitations sèches la profondeur des puits varie de 12m à 15.. La présence presque continuelle de l'eau rend fréquemment les exploitations impos-
sibles; toutefois, à la fin du mois de décembre dernier, l'eau
du Turon s'est retirée et les mineurs, qui attendaient avec impatience ce moment, ont pu entreprendre des exploitations très-avantageuses ; on cite en effet quelques mineurs qui dans
un seul jour ont obtenu de 0',300 4 0',650 et même jusqu'à 1.',20 d'or (1).
On avait cru d'abord que les exploitations sèches étaient épuisées, mais, récemment, on en a découvert de très-riches qui sont situées à une portée de pistolet de Sofala. Beaucoup des cours d'eau tributaires du Turon", tels que le Big, l'Oakey, le petit Oakey sont également très-riches en or. Le long de la route de Bathurst, à VVyagden , à moitié chemin entre cette ville et le Tus-on, on a entrepris récemment sur une grande échelle des exploitations qui paraissent devoir être avantageuses.
A un certain moment, la population des mineurs du Taron était au moins de 10,000 âmes ; mais actuellement, pour le Turon et pour ses affluents, elle n'excède pas 1,200. Le bénéfice de chaque mineur peut varier de 15 fr. à 75 et 100 fr. par jour. (1) The Times, Mare 16, 1853.