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STABILITÉ DES MACHINS LOCOMOTIVES.
Pour les machines à six roues accouplées ou non, les machines à quatre roues non accouplées, les machines où la bielle motrice agit directement au milieu de la o; et l'équation (7) bielle d'accouplement, ou a d' = est satisfaite d'elle-même. Mais il n'en est pas de même des Machines à quatre roues accouplées, si la bielle d'accouplement ne satisfait pas à certaines conditions de construction que l'on déterminera en éliminant nl_La entre les équations (2) et (8), ce qui donne (P +B). cl) W(d' égalité à laquelle on pourra satisfaire plus ou moins en répartissant convenablement la matière dans la con-
struction de la bielle d'accouplement, ou au moyen d'une masse additionnelle placée en quelque point de sa
longueur. Soient B' la masse de la bielle proprement dite et dont le centre de gravité coïncide sensiblement avec celui des deux manivelles, B', la masse additionnelle ci-dessus, d', la distance de son centre de gravité au bouton de la manivelle de l'essieu moteur, on aura , d'où en vertu de l'équation (9). BI,c1 B'd'
B',(dr, cl)
B).
d(P
Si par exemple oh conçoit qu'on adapte la massé B', à l'extrémité de la bielle prolongée s'il le faut d'une longueur convenable dans le sens opposé à l'essieu moteur, cas qui correspond à peu près à la plus grande valeur pratique de d on a d', = 2d et B',
B
P.
masse très-considérable qu'il sera urgent de restreindre dans la pratique.
DES CONTRE-POIDS appliques an roues motrices
DES MACIIIXES LOCOMOTIVES, ET DES LIMITES QU'IL CONVIENT DE LEUR ASSIGNER.
Par M. COUCHE,
Ingénieur des mines, professeur à l'École des mines.
L'application des contré-poids aux roues motrices des
Deux opinions
locomotives n'est pas assujettie à des règles uniformes, s°11. c'en ) tirjéeste."
En Angleterre, on équilibre quelquefois là manivelle
seule, plus fréquemment la totalité des forces perturbatrices verticales, mais on ne dépasse jamais cette limite. En Allemagne et en France, c'est à l'équilibre complet des forces perturbatrices horizontales qu'on s'attache asti généralement, en lül Ëaerifiânt l'autre. On ne peut avoir raison des deuk. Côtés dit détroit il n'est doue pats inutile de Cdhiparet lés deux Systèmes, et de chercher auquel il Convient de donner la préfé-
rence jusqu'au moment où l'un et l'autre céderent la place à une solution moins imparfaite du problème. Je rappellerai d'andrd les catiSeS qui développent et elles qui medifieut MS' pertufbatiOlis auxquelléS Il S'agit
dé remédier; eXaininerai nSuite le inede d'action 'des Centré-poids (*) et je Chereherai à déduire de Cet examen, èt de l'e4érience acquise aujourd'hui, les limites dans lesquelles il convient d'user de cet expédient. (*) M. Lechatelier a publié sur ce sujet un mémoire intéressant (Études sur la stabilité des machines locomotives. 84) mais la méthode suivie dans ce travail pour analyser les perturbations (méthode reproduite sommairement dans titi utile ouvrage, le Guide du mécanicien, qui renvoie, pour une étude plus approfondie, au mémoire cité), ne semble pas irréprocha-