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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FAER1CATION DU FER.
la forêt, bien que située sur un sol accidenté, dispose cependant de moyens de transport économiques ; que le bois est conduit dans la forêt même , d'abord à kilomètre, au moyen du charretage , puis à 2 kilomètres, sur des glissoirs, selon le système adopté dans
les hautes montagnes de l'Europe centrale ; que le même combustible est ensuite expédié par flottage à une
distance de 95 kilomètres , et qu'enfin il est amené au lieu de consommation par un nouveau charretage , à 2 kilomètres.
Les frais relatifs au prix de revient du bois rendu chez le consommateur, peuvent être groupés sous trois titres , savoir Les frais spéciaux, comprenant la culture et la sur-
veillance, la récolte, les travaux accessoires et l'entretien des outils
Les frais généraux, comprenant l'intérêt du fonds de roulement nécessaire à la récolte, la direction supérieure , l'impôt, et divers autres frais non compris clans cette énumération ; Les frais de transport depuis le lieu de production jusqu'au lieu de consommation. i. Frais spéciaux. Les travaux de culture et de surveillance sont exécutés par un garde qui reçoit, outre des honoraires annuels de 540 francs, diverses allocations en nature et surtout le droit de pâturage et de récolte d'herbes dans la forêt. Cet agent récolte les graines, prépare et soigne les pépinières, et en général pourvoit à tous
les travaux de sa compétence pour chaque subdivision de 600 hectares. il en résulte pour chaque tonne de ligneux Ir. une dépense de o,3oo Divers ouvriers, et surtout des jeunes filles et des en-
fants, viennent en aide au garde en certaines saisons, pour les travaux de semis et le repiquage du jeune plant, dans les coupes oit la régénération ne se produirait que
A reporter
0,300
477 f
Report o,5oo d'une manière incomplète par le réensemencement naturel ou par des rejets de souche. ils fournissent par subdivision de 600 hectares 180 journées par an au prix moyen de
Les travaux de récolte sont exécutés par des ouvriers
0,100
spéciaux dits bûcherons, qui abattent et débitent à la scie, en longues bûches de 2,3o , 3 tonnes de ligneux par journée payée moyennement ii,80. La dépense par tonne ( non compris diverses allocations de produits forestiers faites en nature ) monte à 0,600
Les travaux accessoires comprenant les réparations de chemins, l'entretien des fossés, des bornes et des clôtures, exigent chaque année pour 600 hectares environ 90 journées de travail à if,5o et coûtent par tonne 0,075 L'entretien et le renouvellement des outils forestiers donne lieu à une dépense de 0,025 Total des frais spéciaux 1,100
2. Frais généraux. Le fonds de roulement que doit avancer le propriétaire pour la rétribution des ouvriers jusqu'au moment où il commence à toucher les sommes provenant de la vente, monte pour une exploitation de lo.o00 hectares à 60.000 francs environ dont l'intérêt à 5 p. ioo donne lieu par tonne à une dépense fr. de
0,100
L'entretien du matériel, c'est-à-dire des maisons de gardes, des routes, des glissoirs et des clôtures autres que celles qui sont détériorées par les coupes annuelles, absorbent une somme dont les 4/5 consistent en frais de main-d'uvre et qui, répartie sur chaque tonne, monte L 0,100
La direction donnée par des agents et des employés d'un ordre supérieur coûte 0,400 L'impôt territorial prélevé sous toutes les formes au
profit de l'État, de la province et des communes est évalué à 3`,00 par hectare, et équivaut par tonne à. . . 1,000 Les assurances, les incendies, les ravages produits par les désordres atmosphériques ou par les animaux nuisibles, enfin les frais divers non compris sous les titres précédents entraînent une dépense de. 0,340 Le bénéfice à attribuer à l'exploitation forestière n'est mentionné ici que pour mémoire et sera toujours compris dan s la rente attribuée au propriétaire du sol. . . Total des frais généraux 1,940