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POUR LA FABRICATLON DU FER.
de l'affouage forestier : dans ce cas, la rente attribuée aux forêts ne se distinguait point ordinairement de celle qui était attribuée à l'usine et au cours d'eau, pas plus qu'on ne distingue aujourd'hui les divers éléments dont se compose le fermage d'une grande propriété agricole. La nécessité d'une certaine corrélation entre la consistance de chaque usine et l'étendue de son affouage forestier est tellement évidente, que la législation ne permettait pas l'établissement d'une nouvelle usine qui n'aurait pu se pourvoir qu'en empiétant sur
poser les nouvelles usines, ne crut pas devoir s'opposer à leur établissement ; se plaçant en dehors du point de vue qui avait jusqu'alors préoccupé le gouvernement,
le rayon d'approvisionnement des usines déjà auto-
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visant uniquement à donner plus de valeur aux produits des forêts domaniales dont la gestion lui était confiée, elle favorisa autant qu'il dépendit d'elle les tendances imprudentes provoquées par la hausse du prix des fers. D'un autre côté, l'influence des nouvelles lois civiles
n'ayant pas cessé, depuis 1791, de morceler la propriété, la liaison des usines à fer et des forêts desti-
risées. Cette législation, établie au fond sur les mêmes bases
nées à les alimenter s'est rompue dans la majeure partie
principe ;
bois, renonçant à leur ancien caractère, se sont placées, pour l'acquisition de leur principale matière première, dans la même condition que les filatures, par exemple
que celle de la Suède, subsiste encore en mais elle a été abrogée en fait, en premier lieu, par avénement d'usines au charbon de terre pourvues, par la nature même des choses, d'une force productive indéfinie; en second lieu, par les tendances économiques
des districts métallurgiques ; peu à peu les usines au
pour l'achat des matières textiles. Elles ont perdu la stabilité, trait distinctif de l'agriculture et de l'industrie
qui conseillent d'assurer, dans tous les modes d'ac-
minérale, pour tomber dans la situation instable et pré-
tivité humaine, une large part à l'initiative individuelle et à la liberté. Plusieurs circonstances spéciales ont en outre contribué à modifier la jurisprudence suivie pré-
caire propre aux établissements de l'industrie manu-
cédemment en matière de permissions d'usines. Les lois de douanes de 1822 qui ont permis aux usines de
France de regagner l'avance qu'elles avaient laissé prendre pendant la guerre aux usines anglaises, firent d'abord hausser considérablement le prix des fers sur le marché intérieur ; le gouvernement, pour donner satisfaction aux consommateurs que lésait cet état de choses, dut autoriser beaucoup d'usines au bois qui se créèrent alors en plus grand nombre que les usines au charbon de terre. L'administration forestière à qui revenait plus particulièrement la mission d'apprécier l'insuffisance des affouages de bois dont pouvaient dis-
Fi
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MÉTHODE NOUVELLE
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facturière.
Les inconvénients de ce nouveau régime sont devenus plus graves à mesure que les intérêts se sont plus divisés : ils se manifestent surtout depuis que les usines au charbon de terre ont pris leur essor ; chaque jour, par la force des choses, ils deviendront plus marqués. Si donc les propriétaires de forêts et d'usines au bois ne prennent point l'initiative d'une réforme , s'ils ne reviennent pas aux principes fondamentaux qui réglaient autrefois leurs rapports mutuels, il leur sera impossible de soutenir la lutte désormais engagée entre eux et les exploitants d'usines au charbon de terre. On peut se rendre compte aisément de l'infériorité permanente où
ils se trouveraient placés, dans le régime actuel de