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tu 1ii MOYENS D'EXÉCUTION
DES CARTES AGRONOMIQUES.
gation, le défoncement du sol, son ameublissement, etc.
cette raison argilocares (1). Cette catégorie comprend surtout les terres sablonneuses, caillouteuses ou gra-
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Le choix de ces moyens dépend évideriiment de la facilité plus ou moins grande de leur emploi, deS dépenses qu'ils doivent entraîner et des résultats qu'on peut en espérer. Il est rare que quelques-uns d'entre eux ne soient pas applicables avec avantage. Des principes qui viennent d'être exposés ressort Une classification très-simple des terres, basée sur les amen-. =d:ai:Ment. dements dont elles sont susceptibles. r Elles se partagent d'abord en deux grandes divisions, savoir les terres inamendab les et les terres amendables. Les premières sont celles qui, à raison de l'heureuse
Classification p`tt,"gs vue
au
proportion de leurs éléments, jouissent d'une fertilité suffisante, ou bien dont la constitution est assez bien appropriée au genre de récolte que l'on en retire pour qu'il n'y ait rien à y changer, ou enfin dont les qualités défectueuses se trouvent corrigées par des Circonstances
physiques exceptionnelles, telles que le voisinage de sources abondantes, un climat très-humide ou trèssec, etc. On doit aussi y ajouter les terres qui, à raison de leur élévation excessive, de leur forte inclinaison ou pour toute autre cause sont vouées à une stérilité forcée. Les terres amendables se subdivisent en deux classes, suivant qu'elles ont besoin d'être améliorées physiquement ou chimiquement. Les terres amendables physiquement se réduisent aux trois espèces suivantes : 5. Terres trop légères.
Elles ne retiennent pas assez l'humidité; ce qui est un grave inconvénient ; elles ne conservent pas les en-
grais organiques qu'on y ajoute ; elles sont trop mobiles. Ces défauts tiennent ordinairement à ce qu'elles ne renferment pas assez d'argile. Je les nommerai pour
veleuses. On corrige leurs défauts par l'addition de l'argile, de la marne argileuse, et en général de toutes les substances qui jouissent d'un pouvoir hygroscopique supérieur à celui du sable ; la marne et l'humus sont de ce nombre. L'irrigation est un des moyens indirects les plus puissants pour fertiliser les terres de cette espèce. 20 Terres trop fortes.
Quand elles sont humides, elles retiennent l'eau avec trop de force, ce qui fait pourrir les racines ; exposées au soleil, elles se contractent, se durcissent et deviennent tout à fait imperméables aux gaz atmosphériques ; elles ne se divisent qu'avec beaucoup de difficulté. La source de ces inconvénients est dans une trop grande
prédominance de l'argile relativement au sable, élément essentiel pour diviser le sol et le rendre perméable. On remédie aux défauts de ces terres, que je nommerai arénocares (2) en y mêlant du sable, du gravier, de la marne, des plâtras, des matières végétales difficiles à décomposer, en général toutes les substances qui ont un pouvoir hygroscopique moindre que celui de l'argile, et qui tendent à la diviser. La calcination de
la partie superficielle des terres trop argileuses, dite écobuage, est aussi un moyen direct de les ameublir. Les moyens indirects d'amélioration consistent surtout dans le drainage et la division mécanique du sol. 3. Terres trop riches en détritus végétaux.
Ces terres, que j'appellerai avec plusieurs agronomes humifères, sont peu propres à la culture à cause de leur (s) Qui manquent d'argile. (2) Qui manquent de sables,