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EXPLOSION DU BATEAU A VAPEUR 78 grammes tant en voyageurs qu'en marchandises, la commission
LE PARISIEN N° 5.
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entre Lyon et Avignon.
toute la longueur et offraient une inclinaison totale de 0',90 sur cette longueur. Les flammes des foyers juxtaposés se réunissaient dans une même boîte à fumée pour retourner ensuite à la cheminée correspondante, en traversant 2oi tubes calorifères en cuivre jaune. En somme, la chaudière du Parisien n° 5 présentait l'aspect de deux chaudières symétriques avec foyers intérieurs, boîte à fumée, retour de flamme tubulaire supérieur et cheminée dis-
Avant d'entrer dans les détails de l'accident du Li février et d'en discuter les causes, il convient de donner la description du bateau et de l'appareil moteur en se reportant à la planche
tincte, accolées bout à bout par leurs boîtes à fumée avec interposition d'une laine d'eau et de vapeur de o,20 d'épaisseur. Les conditions de cette chaudière étaient d'ailleurs les sui-
ci-annexée. D'après le jaugeage officiel, la coque en fer de ce bateau avait pour dimensions principales
vantes
de surveillance de Lyon n'ayant remarqué aucune altération dans la coque ou dans l'appareil moteur, crut pouvoir proposer à M. le préfet du Rhône d'accorder à ce bateau un permis de navigation sur le bas Rhône, permis qui fut délivré le à août même année. Depuis cette époque jusqu'au jour de l'accident, le Parisien n° 5 a constamment fait le service des voyageurs
Plus grande longueur de l'avant â l'arrière. Largeur entre les roues Hauteur totale au milieu des flancs
mètres. 80,00
4,10 2,35
Son tirant d'eau avec eau et charbon était de om,58 , et sa charge maximum, estimée d'après ledit jaugeage à 255 tonneaux, avait été réduite par la commission de Lyon à 16o tonneaux, tant en voyageurs qu'en marchandises, correspondant
à un tirant d'eau de i',a8, sur laquelle il devait y avoir 800 voyageurs au plus : cette charge n'a d'ailleurs jamais été atteinte pendant le service du bateau. L'existence de soutes pour recevoir les bagages et marchandises assurait d'ailleurs la stabilité du bateau, qui présentait en
ÉPAISSEUR EN SIILLIS,
Diamètre Longueur. Hauteur, légale pour réelle. les parties mètres, mètres, cylindriques. principal de la chaudière. . 2,93 5,60 2,10 5,63 5,60 ou largeur.
.
Enveloppe extérieure du corps mètres,
Réservoir de vapeur, Foyers (quatre) .
Bottes à fumée (deux) . Tubes calorifères (402). . Surface de chauffe Capacité totale
1 99
r 35 2,93 . .
0,08
5,60 2,30 0,40 3,40
1,60
4,80
0,90 2,00
4,21
t>
»
4,75 5,50 4,50
0
2,50
240 mètres quartés. 26 mètres cubes, dont 15 mètres cubes environ occupés par l'eau et ri mètres cubes formant réservoir de vapeur.
Les épaisseurs des parois cylindriques étaient donc suffi-
outre trois cloisons étanches à l'avant et autant à l'arrière,
santes. Les parois planes des foyers étaient reliées entre elles ou aux parois latérales également planes de l'enveloppe extérieure au moyen de tirants espacés au maximum de o",28 à om,5o d'axe
disposées de telle sorte que le compartiment de l'appareil moteur fût séparé par deux cloisons étanches, soit des chambres des premières, soit de celles des secondes. L'appareil moteur se composait d'une chaudière à vapeur, de deux machines motrices et de roues à aubes montées sur un même arbre.
boîtes à fumée. Ce mode de consolidation présentait des garanties suffisantes : en admettant que la tôle doit être soumise au maximum à un effort de 3 kilogrammes par millimètre carré, et considérant une bande de tôle encastrée par ses deux extrémités, ayant une longueur 21, une épaisseur b et une largeur
La chaudière (Pl. I, fig. et z) figurait extérieurement un coffre cylindrique dont la section transversale avait la forme d'un rec-
tangle surmonté d'un demi-cylindre, pénétré lui-même à sa partie supérieure par un cylindre presque entier de moindre diamètre, composant le réservoir de vapeur. Elle présentait quatre foyers intérieurs, disposés par couples à l'avant et à l'arrière, et dont les grilles, placées près des portes de chargement à o',/to en contre-bas des ciels des foyers, occupaient
en axe; il en était de même des deux parois postérieures des
d'un millimètre, chargée uniformément, on aura, n étant la pression absolue en atmosphères, et l'unité de longueur étant le millimètres, o,o1o33
=-__ x 4
12
1-
d'où
0,071 8 71 Vn-1 (1).
C'est la formule employée dans le département du Rhône pour l'espacement des tirants consolidant des faces planes non expo-