Annales des Mines (1853, série 5, volume 4) [Image 104]

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LA DIRECTION DES COUCHES.

fil à plomb assez ténu, et avec quelque soin obtenir un degré d'approximation plus grand. Pour faire l'observation à la main il convient de se placer en face du peint qui, de concert avec la position de l'observateur, détermine la direction à relever. Suivant que ce point est à l'occident ou à l'orient du soleil, on tient la montre de la main droite ou de la main gauche, et de la main libre on tient le fil à plomb. On oriente alors la montre tenue horizontalement autant que possible, de façon qu'elle satisfasse à cette double condition : i° que son centre se trouve exactement dans la direction du point à viser ; 2° que le diamètre principal du cadran, de six heures à midi, soit dans la direction du soleil. A cet

de la direction à observer peut être recommandé même dans l'usage de la boussole. Quant à l'exécution de l'épure au moyen de laquelle on doit obtenir l'angle de l'ombre du fil à:plomb avec

effet, on se sert du fil à plomb que l'on promène le

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MÉTHODE POUR DÉTERMINER

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long de la circonférence de la montre, en imprimant à celle-ci des Mouvements tels que son centre paraisse couvert par le fil à plomb, amené dans la direction à relever, et que l'ombre de ce même fil, amenée sur la division de six heures, couvre le diamètre principal. Une série de tâtonnements fort courts permet d'arriver, en moins d'nne minute, à cette exacte orientation de la montre, et si l'on a eu soin de remarquer pendant cette recherche en quelle région du cadran oscillait le passage du fil à plomb dans la première condition, Uri dernier coup d'oeil suffira pour déterminer, avec l'approximation que l'on peut désirer, le point du cadran que couvre le fil dans la direction à relever. La distatiee de ce point au zéro de la montre donne, en divisions de cette direction avec l'ombre. du cadran , On note tout à la fois cette espèce d'heure marquée par le fil à plomb, et l'heure de temps indiquée par la montre.

Ce mode d'observation n'offre aucune difficulté, l'usage qu'on y fait du fil à plomb par la détermination

la méridienne, elle est aussi des plus faciles ; elle ne demande 'qu'une légère habitude de l'équerre et du compas ; dégagée des considérations théoriques sur lesquelles elle est fondée, et des lignes auxiliaires qui peuvent servir à la justifier, la construction se réduit à un petit nombre de lignes que les personnes tout à fait étrangères aux spéculations de la géométrie descriptive peuvent exécuter sans peine. La fig. 7, Pl. III, offre un type de cette épure. MM y représente la méridienne, EQ, Eq l'équateur incliné sur

MM d'un angle égal au complément de la latitude de l'observateur ; OS est une ligne dont l'inclinaison sur EqEq est égale à la déclinaison du soleil le jour de l'observation. Sur une circonférence ayant son centre en 0 et un rayon arbitaire , on compte à partir du diamètre MM un arc correspondant à l'heure de l'observation:

On joint au centre 0 l'extrémité de cet arc qui, sur la figure, répond à deux heures et demie. On détermine

le point a par l'intersection de deux lignes dont une parallèle et l'autre perpendiculaire à MM, la première ayant son origine à l'extrémité du rayon 021/2 ; la seconde en un point K, dont la distance au centre est égale à la projection oe du demi-diamètre 0Eq. A partir

du point a, on porte sur la ligne horizontale une longueur égale à la projection se de la portion de tangente perpendiculaire au demi-diamètre 04, comprise entre le point de contact et la ligne OS. L'extrémité h de cette

longueur détermine la direction de l'ombre à deux heures et demie, le sens de cette direction est 01-1. Là, ligne oH ainsi trouvée par une construction bien