Annales des Mines (1853, série 5, volume 4) [Image 112]

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LE DU TREMBLEY.

INA VIRE ,A VAPEUR

Les machines ont été livrées pour une force de 7o chevaux en marchant à la vapeur d'eau sur les deux cylindres et à la pression de 2 atmosphères. M. Rossin , sous-directeur des constructions navales à Toulon, a trouvé que travaillant à 2 atmosphères et demi-détente leur force était : chev.

Sur le cylindre à vapeur d'eau de. Sur le cylindre à vapeur d'éther de. .

.

suffisance que nous avons déjà signalée du condenseur dont les surfaces ne présentent pas un développement assez grand. Défaut facile à comprendre et bien excu-

sable quand on sait que la machine du Du Trembley est la première du système à vapeurs combinées qui ait

été installée sur un navire. Sa construction et son installation ont été une suite d'études et de tâtonne-

71.24

ments qui ont nui à l'ensemble des appareils et à leur accord réciproque. Ce défaut d'accord ne se reproduira pas dans une nouvelle machine, qui pourra donner alors des résultats supérieurs encore en économie à ceux que nous avons constatés pour la consommation de l'éther et du

notre voyage, mais .en supposant que les pistons ne battaient que trente coups par minute, on trouve pour la force des machines: chev.

Sur celui à vapeur d'éther

serve encore la vapeur d'éther à la température de l'eau de mer employée à la concentrer, l'autre à l'in-

35.00

.

En prenant les données ci-dessus recueillies pendant

Sur le piston à vapeur d'eau.

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3à. OP 55.00

charbon sur le Du Trembley. Dans cette première traversée, qui fut cependant plus

67.00

particulièrement employée à suivre la machine et à surveiller sa marche, nous fîmes plusieurs observa-

La moyenne de ces deux résultats qui ont été sans doute exacts, chacun à des moments donnés, est de

tions sur la consommation du charbon ; mais nous n'en

69a".,41.

rapporterons les résultats qu'avec ceux constatés au

Si la pression de la vapeur d'eau pendant la traversée a été limitée à latm,3/4, au lieu d'être poussée à 2 atmosphères, et si la machine n'a jamais fonctionné qu'a demi-détente, c'est à cause de l'insuffisance du condenseur qui n'aurait pu liquéfier toute la vapeur

retour.

d'éther qui aurait été produite. Lorsqu'il existera un parfait accord dans les propor-

tions des appareils, la force de la vapeur d'éther dépassera d'un quart environ celle de la vapeur d'eau. On remarquera qu'il a existé une grande différence entre les vides produits par la condensation de la vapeur d'eau et par celle de la vapeur d'éther. Cette différence tient à deux causes : l'une est due à la tension que con-

Disons, pour compléter le compte rendu de notre première traversée, qu'en aucun moment l'éther n'annonça sa présence d'une manière sensible et incommode; qu'il ne se manifesta par conséquent aucune fuite dans les joints. Sa consommation fut d'environ un demi-litre par heure. Le prix de l'éther étant moyennement de 2 francs le litre, la dépense par heure a été de i franc ; elle eût été certainement moins forte si les surfaces du condenseur avaient eu un plus grand développement, mieux en rapport avec la quantité de vapeur à condenser. Notre seconde traversée se fit comme la première