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EMPLOI DU CHLORE
DANS LES ANALYSES.
Carbonates alcalins. - Considérons d'abord l'action du chlore sur l'oxyde de fer, récemment précipité par un grand excès de carbonate alcalin. Si l'on chauffe
La stabilité de la dissolution acétique en présence du chlore, à une température modérée, nous avait fait concevoir l'espérance de séparer facilement le fer du plomb, par la même réaction qui nous sert à séparer ce dernier métal du zinc, des terres alcalines, etc., c'està-dire par l'action du chlore dans une dissolution acétique. Mais nous avons été trompés dans notre attente.
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la liqueur à 5o ou 600, l'oxyde de fer ne paraît pas s'oxyder, ou, du moins, il ne donne pas d'acide ferrique : le fer reste en entier insoluble.
L'action oxydante du chlore sur l'oxyde de fer, en
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présence des carbonates alcalins , ne donne donc pas les mêmes produits qu'en présence des alcalis caustiques; on doit l'attribuer en même temps à une moindre
Dans plusieurs expériences faites dans ce but nous
énergie d'action oxydante, et à la difficulté avec laquelle se forme l'acide ferrique, qui ne peut prendre
contenait une proportion assez notable du plomb et le reste du fer. La proportion du plomb.précipitée est d'autant plus
naissance que sous l'influence d'une base énergique et libre.
Les sulfures de fer ne sont attaqués que très-incomplétement par le chlore en présence des carbonates alcalins.
Dissolutions acétiques. - On peut obtenir assez facilement le peroxyde de fer en dissolution dans l'acide
acétique, en précipitant le perchlorure de fer par un excès de carbonate de soude, et ajoutant assez d'acide acétique pour redissoudre le précipité formé (1). Si dans la liqueur acide, ainsi obtenue, chauffée à 3o ou 400, on fait passer un courant de chlore, le fer reste
en dissolution, en sorte que l'action de ce gaz sur l'oxyde paraît nulle. Quand au contraire on porte la liqueur à 900 environ, le fer se précipite à peu près complétement. (i) On ne peut pas employer dans ce but la potasse caustique, parce que le précipité contient une combinaison de peroxyde de fer et d'alcali, qui n'est pas facilement décomposée par l'acide acétique. Le carbonate de potasse est moins pur que
le carbonate de soude, ce qui doit faire donner la préférence à, ce dernier.
avons obtenu un précipité brun contenant du bioxyde
de plomb et de l'oxyde de fer, tandis que la liqueur
forte que la température est plus élevée, et que le chlore agit plus longtemps ; mais la quantité d'oxyde de fer séparée en même temps est aussi d'autant plus grande.
Il est également impossible de séparer le fer du manganèse par l'action du chlore dans une dissolution acétique. L'oxyde de manganèse entraîne toujours une certaine proportion d'oxyde de fer.
Résumé.- Quand on fait agir le chlore sur du peroxyde de fer, en suspension dans une liqueur alcaline concentrée, chauffée modérément, le fer passe en entier à l'état de ferrate soluble. Ce composé ne se produit pas quand on opère à une température inférieure à o°, ou bien quand du quartz en poudre, ou certains oxydes métalliques sont mélan-
gés au peroxyde de fer. Dans ce dernier cas, on est d'autant plus sûr d'éviter la formation du ferrate qu'on opère à une température plus élevée. La pyrite de fer n'est pas facilement attaqué par le chlore en présenee des alcalis ; quand le minéral n'est