Annales des Mines (1854, série 5, volume 5) [Image 80]

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SUR L'INCRUSTATION

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autre pompe à plongeur dont le -mouvement, lié à celui de la pompe alimentaire, était réglé par un temps perdu, de manière à obtenir une évacuation dans la proportion voulue relativement à l'alimentation. Bien qu'à peu près -convaincu que cette disposition ne donnerait pas une évacuation suffisamment régulière et précise, je voulus d'abord en essayer, afin de savoir avec

certitude à quoi m'en tenir sur la marche des pompes d'épuisement d'eaux mères, employées à bord des steamers

transatlantiques et de la flotte de l'État. L'expérience a pleinement confirmé ces prévisions : quoique l'eau alimentaire fût limpide et que la chaudière eût été décapée aussi

bien que possible, l'eau fut bientôt troublée par un précipité brun formé d'oxyde de fer et de magnésie, lequel obstruait à chaque instant la soupape et l'empêchait de retomber exactement sur son siége : l'aspiration de la pompe était très-irrégulière, et souvent elle ne se faisait pas du tout. Je fus donc obligé de renoncer à l'emploi de la pompe, et l'évacuation fut faite au moyen d'un robinet manoeuvre

à la main par intermittences espacées d'environ dix minutes. Chaque évacuation était suivie immédiatement d'une alimentation dans la proportion voulue, et chaque fois on

reconnaissait la densité de l'eau évacuée, pour s'assurer que le degré de concentration qu'on s'était proposé pour limite n'était point dépassé.

DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

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projection horizontale que la largeur de la grille; elle était limitée par deux lignes coïncidant à peu près avec les génératrices passant aux points a et b; seulement, vers l'embouchure du carneau C , la croûte se relevait vers la génératrice a', suivant ainsi, pour ainsi dire, les mouvements de la flamme. Les antres parties de la surface indirecte étaient sans incrustation et entièrement nettes. 2' Expérience. On a fait une autre expérience dans les conditions ci-dessus, avec cette seule différence que Féva1

cuation était de - au lieu de

relativement à l'alimentation. En sorte que, pendant toute l'opération, l'eau a été maintenue au-dessous de 8° de concentration. On a évaporé zoo litres dans l'espace de vingt-cinq heures, et en suivant peu près la même vitesse de vaporisation de 8 litres par 2

heure.

Le résultat a été à peu près le même que dans la première

expérience.

Il faut conclure de ces résultats que le procédé de l'évacuation est d'une efficacité incomplète : il peut empêcher l'incrustation de la surface de chauffe indirecte, mais il est impuissant pour protéger la surface de chauffe directe.

J." Expérience. Dans cette expérience, l'évacuation a été constamment de -3

de l'alimentation ; et comme elle avait

NOTE

5.

pour but de maintenir la densité au- dessous de m.° de Beaumé, on n'a commencé à évacuer que lorsque l'eau a

Perte de force motrice par suite de la résistance du condenseur.

eu atteint 9°. L'opération a duré cinq jours de cinq heures de marche chaque. On a évaporé en tout 200 litres, soit à raison de 8 litres par heure ; et comme la surface de chauffe était de 0mq,31, l'évaporation a été de 25 litres par mètre quarré; vitesse de vaporisation ordinaire des générateurs. Le résultat de cette expérience a été une incrustation notable de la surface de chauffe directe : la croûte avait em,5 à l'endroit le plus épais ; elle couvrait le fond de la chandière dans l'kendtre de l'arc ah, un peu plus long en

Considérons un condenseur, d'un système quelconque, dans lequel la destruction de la vapeur n'est pas subite, et éprouve un certain retard correspondant à une fraction de la course du piston. Ainsi L étant la longueur de la course, nL exprimera le retard qu'éprouve la destruction complète de la vapeur à chaque coup simple de piston, on la portion de course pendant laquelle la condensation s'opère. Et pour passer de ce cas général à celui du condenseur ordinaire, où la condensation est à très-peu près subite, il n'y aura qu'a

faire no dans les formules.