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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
les allongements provenant de la rectification des barres, s'ajoutent, dans une grande étendue de l'échelle, à ceux qui proviennent de leur augmentation de longueur ; circonstance qui, soit dit en passant, affecte peut-être souvent les résultats des expériences faites sur des échantillons -imparfaitement rectilignes. Il est donc possible que les premiers allongements permanents observés ne
soient pas dus uniquement à un étirage du métal mais aussi à une suppression partielle des ondulations. Mais quand il en serait ainsi , cela ne changerait absolument rien à la conclusion établie tout à l'heure. Ce n'est pas, en effet, l'allongement par lui-même qui- est inquiétant, mais l'intensité de l'effort qui l'a produit. Résultats
RÉSULTATS DES EXPÉRIENCES.
des expériences.
sous la charge de itik,49
sous la charge de 23k,6
0,0005 à 0,0010
0,0010 à 0,0055 0,0005 à 0,0025
par millim. q. Allongement total, ou sous la charge
proportionel ( permanent
nul.
Les allongements, mêmes élastiques, ont donc varié dans des limites très-larges ( de i à 4), ce qui semble indiquer l'intervention d'une cause perturbatrice, telle qu'un défaut de rectitude , nécessairement variable,
d'une barre à l'autre. Appareil
525 rainure à la partie supérieure, et solidaire avec le corps de pompe d'une presse hydraulique ayant le même axe. L'un des renflements du boulon s'engage dans une ouverture ménagée dans le fond fixe du cylindre ; l'autre est saisi par une traverse liée par des tirants au piston de la presse; ce système mobile est supporté par un petit chariot dont les galets roulent sur des règles en fer. Pour mesurer les allongements, on pose sur le boulon, près VIADUCS EN CHARPENTE.
très-lentement, même sous la charge (1), de sorte que
72. La mesure, purement accessoire d'ailleurs, des allonge-
pour produire ments, sous charge ou permanents, s'opére avec une exactitude les tensions, et mesurer bien suffisante. L'appareil qui sert à l'étirage des boulons se les allongements. compose d'un cylindre en fonte, placé horizontalement et bou-
lonné sur un massif en pierre. 11 est creux, percé d'une large
(i) On sait que la courbure que contracte le fil de fer par son enroulement prolongé, est très-persistante. M. Leblanc (Mémoire sur le pont de la Roche-Bernard, page ioi) attribue à des inflexions invisibles à. l'oeil , résistant à de certains efforts
et cédant tout à coup sous des efforts plus grands, les ressauts qu'on observe souvent dans les allongements du fil de fer.
de l'extrémité fixe, un petit chevalet en laiton, et près de l'extrémité mobile, un petit chevalet semblable portant un secteur vertical gradué et un petit galet suspendu par son
essieu, passant par le centre du secteur, et sur lequel est calée une aiguille. Une règle en fer est posée d'une part sur le chevalet fixe, de l'autre sur le galet. La barre en s'allongeant entraîne le chevalet antérieur, qui la pince. La règle reste immobile, parce que les deux frottements du galet sont bien moindres que celui de la règle sur le chevalet postérieur ; l'allongement
est donc mesuré par l'arc décrit par le galet, et qu'on lit amplifié sur le secteur. Ce mode de mesure suppose au fond postérieur du cylindre
une immobilité absolue, condition remplie par l'épaisseur énorme des parois en fonte de ce cylindre qui ne peut ni fléchir, ni se comprimer d'une manière sensible, ni se déplacer en masse, puisqu'il est contrebuté par la pression égale exercée sur le fond du corps de pompe. Cet appareil a coûté 12.9oo fr.
75. Les voies étant posées surie haut des poutres, on Précautions contre l'Incendie. pénètre clans l'intérieur du pont par des escaliers ménagés dans les culées ; les contrevents inférieurs portent un léger plancher à claire voie. Chacune des culées est
munie d'un réservoir souterrain voûté, tenu constamment plein d'eau. La voie est couverte de plaques de fonte , et les parois verticales des poutres sont revêtues d'un platelage qui protége la charpente contre la pluie, et contre l'introduction des fragments en combustion. Une surveillance de tous les instants est organisée pour constater et arrêter les moindres indices d'incendie. 74. Le mélèze (Laryx) de Suisse a été employé exclusivement dans les quatre viaducs des chemins bavarois. La réception des bois a été l'objet d'un examen très-séTom v, 1854.
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