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DE L'INFLUENCE DU SOUFRE ET DU PHOSPHORE
pyrites. Les deux essais me donnèrent deux culots parfaite-
ment fondus, mais entièrement différents quant aux caractères extérieurs. Le premier, sans être très-ductile, s'aplatissait légèrement sous le marteau avant de
j'obtins une liqueur contenant le phosphate potassique, du carbonate potassique et un peu de silice gélatineuse.
bable avait lieu, je fis deux essais synthétiques inverses, c'est-à-dire je refendis 10 5 grammes d'une fonte grise avec 0,2o de pyrite, o, 2o d'os calcinés, 0,10 argile ; 20 5 grammes de la même fonte avec o, d'argile et
0,20 os calcinés, pour voir ce que devenait le phosphore après cette deuxième fusion en présence des
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sulfhydrate d'ammoniaque pour décomposer le sousphosphate de fer formé. Le précipité obtenu très-volumineux me présenta d'énormes difficultés pour un lavage complet, et je craignis que le sous-phosphate noyé dans ce précipité aussi volumineux n'échappât à l'action du réactif. Renonçant à ce moyen, je lavai à grande eau le précipité de fer obtenu par l'ammoniaque et le traitai ensuite par trois fois son poids de carbonate potassique au creuset de platine,
Pour arriver à constater si cette combinaison pro-
du phosphore.
SUR LES PROPRIÉTÉS DU FER.
casser; sa cassure n'était pas unie et miroitante comme celle du culot provenant de l'essai avec os calcinés sans pyrite. Ce dernier, au contraire, était très-friable, ne s'aplatissait pas sous le marteau, cassait au premier coup cassé, il présentait.une surface parfaitement unie, gris d'argent, assez brillante sans aucune fissure. A part le manque de ductilité, il avait beaucoup des caractères extérieurs du nickel. Cette différence assez grande dans les caractères extérieurs des deux culots pouvait me faire croire à une perte de phosphore en présence du soufre. Pour m'en convaincre , je refondis encore
5 grammes d'une fonte grise avec 0,20 de pyrite, 0,20 d'os calcinés et 0,20 d'argile ; 5 grammes de la même fonte avec 0,20 d'os calcinés et 0,20 d'argile.
Je traitai ensuite 2 grammes de chaque culot par l'eau régale. Lorsque la dissolution fut complète, j'ajoutai de l'eau, filtrai la liqueur rendue préalablement alcaline. Je versai ensuite une assez grande quantité de
Reprenant le tout par l'eau bouillante et filtrant, Évaporant à siccité parfaite et reprenant par l'acide chlorhydrique, j'obtins une liqueur ne contenant plus,
après filtration, que du phosphate de potasse et du chlorure de potassium. La liqueur traitée alors par un sel de chaux me donna un phosphate calcique , d'après lequel je pouvais déduire le phosphore cherché. Mais la composition de ce phosphate étant variable, je traitai le précipité obtenu par l'acide sulfurique et l'alcool étendu.
Connaissant ainsi le poids de la chaux, par différence j'eus celui de l'acide phosphorique et par suite du phosphore. Essai fait avec os calcinés Essai faitavec pyrite et os calcinés
Acide phosphorique, 0,02/1 Acide phosphorique, 0,027
On voit d'après ces deux résultats d'analyse que le phosphore ne disparaît pas dans la fusion de la fonte en présence du phosphate de chaux et des pyrites, tandis que les analyses des essais inverses ont attesté une perte de soufre qui évidemment ne peut pas provenir d'une