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ANALYSE DES TERRES VÉGÉTALES.
DES AMENDEMENTS ET DES ENGRAIS.
solution de potasse. Son poids ne doit pas être pris en valeur absolue, mais peut seulement servir à comparer
est en entier dans la liqueur acide avec une partie du sulfate de fer. On étend d'eau, on chasse l'alcool par
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des cendres différentes, sous le rapport de leur tendance à céder de la silice aux végétaux, sous l'influence des agents atmosphériques.
La dissolution chlorhydrique renferme l'alumine l'oxyde de fer et la chaux, et son analyse ne présente pas de difficulté.
Quatrième opération. - Il ne faut pas négliger de constater la présence ou l'absence des deux acides arsénique et phosphorique, dont la proportion est habituellement trop facile pour qu'on y fasse attention dans les dosages précédemment indiqués. Acide arsénique. - On traite 2 grammes de cendres par l'acide azotique, on filtre et on précipite par l'ammoniaque; le précipité contient tout l'acide arsénique; on
le fait digérer avec de l'acide sulfurique concentré, à une douce chaleur, jusqu'à ce que tout le peroxyde de fer soit ramené au minimum : on étend d'eau et on verse la liqueur dans l'appareil de Marsh. La manière dont les taches arsenicales se déposent sur une surface de porcelaine et leur intensité permettent d'évaluer très-approximativement la proportion de l'arsenic quand
elle ne dépasse pas 5 milligrammes, ce qui est le cas ordinaire. Acide phosphorique. - La recherche de cet acide est très-longue et ne peut être que qualitative. On attaque 5 grammes de cendres par l'acide azotique, on évapore à sec , on reprend par l'acide azotique; à la liqueur on ajoute de l'acide sulfurique en faible excès, et on évapore jusqu'à l'expulsion complète de l'acide azotique.
On ajoute une certaine quantité de sulfate d'ammoniaque, on laisse digérer plusieurs heures et on étend d'une forte proportion d'alcool. L'acide phosphorique
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la chaleur, on précipite le fer à l'état de sulfure, et enfin on cherche l'acide phosphorique par le sulfate de magnésie ammoniacal.
Ce procédé n'est pas très-bon parce que la liqueur qui contient en dernier lieu l'acide phosphorique est très-étendue. Il vaut mieux la traiter par l'acide azotique pour décomposer l'hydrosulfate d'ammoniaque, séparer le soufre par filtration, et employer le molybdate d'ammoniaque dans la liqueur acide pour reconnaître la présence de l'acide phosphorique. Je considère maintenant le second cas B; le sulfate de chaux est en proportion assez forte pour qu'il soit nécessaire de le séparer avant de procéder à l'analyse.
Il faut commencer par traiter les cendres par une très-grande quantité d'eau, et faire digérer longtemps parce que le sulfate de chaux , calciné pendant la combustion, est très-peu et surtout très-lentement soluble dans l'eau. L'analyse de la partie insoluble est faite comme je l'ai indiqué précédemment ; la dissolution contient le sulfate de chaux, et la plus grande partie, si ce n'est la totalité, de la chaux caustique des cendres. Le dosage de l'acide sulfurique a été fait préalablement, et par conséquent il ne reste plus qu'à doser la chaux. On peut la précipiter par l' oxalate d'ammoniaque et l' am m o-
n iaque , et la doser à l'état caustique, ou bien ajouter un peu d'acide sulfurique, évaporer à siccité et faire le dosage à l'état de sulfate de chaux. Du poids obtenu on retranche la chaux nécessaire pour former du sulfate de chaux avec l'acide sulfurique dose dans les cendres : le reste représente la chaux