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EXTRAITS DE CHIMIE.
EXTRAITS DE CHIMIE.
A la dissolution on ajoute de l'acide oxalique en cristaux, et on chauffe sur la lampe à alcool jusqu'à ce que tout l'acide azotique soit expulsé. On transforme ensuite facilement les oxalates en carbonates, et on traite par l'eau. Les carbonates alcalins se dissolvent, tandis que la magnésie reste seule dis-
La température nécessaire pour obtenir la fusion bien complète est d'autant plus élevée qu'on a employé une proportion de chaux plus considérable. M. Deville insiste particulièrement, dans son mémoire, sur
le mode de préparation et de purification des réactifs em-
soluble.
ployés.
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Analyse des silicates inattaquables aux acides. ville conseille pour l'attaque des silicates l'emploi de la chaux caustique, en très-faible proportion, à une température assez élevée pour déterminer la fusion parfaite. Le silicate porPhyrisé est placé dans un creuset taré ; on le fait digérer avec un peu d'acide azotique, on sèche et on calcine. On place au-dessus de la matière demi-partie de carboM. De-
nate de chaux parfaitement pur, on chauffe à 200°, puis on mélange aussi bien que possible. On élève assez la température
pour que le carbonate de chaux perde entièrement son acide carbonique, et on pèse. On a de cette manière le poids exact de la chaux ajoutée et des parties fixes du silicate, dans lequel les éléments peroxydables ont été portés au maximum par l'action de l'acide azotique.
On chauffe ensuite jusqu'à fusion parfaite, sur une lampe à courant d'air forcé de l'invention de M. Deville , alimentée par de l'alcool saturé d'essence de térébenthine. On vérifie le poids après fusion ; il ne doit pas avoir varié si toutes les opérations ont été bien conduites : c'est une vérification utile, surtout quand on analyse des silicates renfermant des alcalis.
Note sur la chaleur spécifique du phosphore rouge ; par M. V. llEGNAULT. Annales de chimie et de physique, 3' série, t. XXXV1II, p. 129.
M. Regnault a déterminé la chaleur spécifique sur un échantillon de phosphore rouge, pesant environ 100 grammes, qui
lui avait été envoyé par M. Schrtter. Cette substance, exposée à l'air pendant plusieurs jours, ne change pas de poids ; elle ne communique à l'eau aucune réaction acide.
Le procédé employé pour la détermination de la chaleur spécifique du phosphore rouge, est celui décrit par M. V. Regnault dans les Annales de chimie et de physique (2° série, tome 73, page 19) : Phosphore rouge.
0.16981 REGNAULT.
Phosphore ordinaire, entre entre Phosph- ore
liquide.
.
.
770, 75 et + 100 0,1740
REGNAULT.
21°
PERSON.
et + V 0,1788
entre + 10° et ± 30° entre + 45° et + 500 entre + 440,20 et 510
précédemment exposée.
La proportion du carbonate de chaux qu'il convient d'employer dépend de la nature du silicate : M. Deville indique les nombres suivants : Roches feldspathiques. Feldspath Disthene, silicates d'alumine Corindon, aluminates.
carb. de chaux. 0,30 0,40 0,70 0,80
0,1887 REGNAULT. 0,2006 En. DESMNS. 0,2045 PERSON.
Les densités du phosphore, sous ces trois états, sont : Phosphore ordinaire solide
liquide. .
On détache facilement la matière fondue du creuset, on la porphyrise dans un mortier d'agate, et on pèse exactement la quantité sur laquelle on fait l'analyse. La matière porphyrisée est attaquée par l'acide azotique, on évapore à sec, et on reprend par le même acide. On procède ensuite à l'analyse, en séparant l'alumine et le peroxyde de fer des bases alcalines et alcalino-terreuses par la méthode
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Phosphore rouge en poudre
.
à + ton à + 45° à + Io°
1,83 1,88 1,99
De ces expériences il résulte que le phosphore rouge a une densité plus grande et une chaleur spécifique plus faible que celles du phosphore ordinaire. Équivalent du phosphore ; par M. SCIIIMETTER. Annales de chimie et de physique, 3e série, t. XXXVIII , p. 131.
L'équivalent du phosphore a été déterminé par un assez grand nombre de chimistes. Lavoisier l'a fixé à 26 (en prenant l'hydrogène pour unité); M. H. Rose à 35; Berzélius à 31,166 et 31,176; M. Pelouze à 32,02/1.
M. Schriitter a fait la détermination de l'équivalent du phos-
phore, en pesant l'acide phosphorique anhydre provenant 1