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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE. 114 variations aient le moindre rapport avec la texture dominante du fer. On sait depuis longtemps qu'il en est de même du coefficient d'élasticité; cet élément n'est pas constant, loin de là, mais ses écarts sont tout à fait indépendants des autres caractères mécaniques et physiques du métal. Je me borne à signaler en passant ces deux conséquences , déduites d'un n'ombre d'observations trop restreint pour mériter qu'on s'y arrête davantage, et qui d'ailleurs se rattachent à un ordre de faits et de considérations sur lesquels je reviendrai plus tard. 2° litégistance aux efforts horizontaux. Elle n'a qu'une
importance secondaire.
185. Cette résistance n'a qu'une importance secondaire ; un rail remplissant les autres conditions
peut être regardé comme satisfaisant par cela même, à celle-ci, pourvu qu'il soit convenablement fixé sur ses supports ; il n'était cependant pas sans intérêt d'étudier aussi sous ce rapport le rail américain, ne fût-ce que pour ne pas laisser un champ libre aux objections. Le rail était posé de champ; le levier, pressant seulement le bord du champignon (PL III, fig. 2 9) , sollicitait le rail à peu près comme le font les boudins des roues ; seulement
la disposition des appuis était plus favorable à la résistance latérale qu'elle ne l'est dans la réalité, surtout pour le rail américain. La conséquence saillante et jusqu'à un certain point Résultatprincipal de ces expériences. imprévue de ces expériences, est l'uniformité persistante de la flexion dans toute l'étendue d'une même section transversale, malgré la position extrême du point d'application de la charge ; pour mieux dire, le profil transversal se déforme plus ou moins, mais sans cesser d'être symétrique. Un rail du chemin de BasseSilésie -et-la -Marche (Pl. V, fig. 5), ayant seulement om,o14 d'épaisseur au corps, n'indiquait encore, sous une charge de 47qm, aucune tendance de la part du pied à rester en arrière relativement à la tête. La soli-
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.
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clarité de la tête et du pied, très-persistante, quoique limitée (202) sous l'action des efforts verticaux, subsiste donc aussi sous des pressions horizontales même fort élevées ; fait qui suffit pour établir immédiatement la supériorité du rail américain sur le rail à champignon, quant à la résistance dont il s'agit, la dispositiondes appuis étant supposée la même ; car l'aplatissement du pied augmente le moment d'inertie. Le rail symétrique du chemin de Westphalie, qui a trèssensiblement la même section que le rail à large base de Berlin à Potsdam', a pris en effet, sous la même charge (28,5), une
flèche plus grande dans le rapport 1,7:1. Pour ce même rail de Westphalie et le rail de l'Est, les sec-
tions sont ::1:1,15, et les roideurs ::1:5,15. La déformation permanente commençait, pour le rail de l'Est, sous une charge de 29q2, égale à 1/5 de celle qui produisait le même effet, en agissant dans le sens de la hauteur du rail. Voici un exemple de la marche suivie, à partir de ce point, par les fléchés sous charge et permanentes. FLÈCHES CHARGES.
g. mét. 29,2 33,5 18,0 42,5 47,0 52,5 56,0
sous
per-
la charge.
man entes.
nuit. 2,5 0-, 9 3,4 3,9 4,6 5,7
min.
8,1
0,81
0,05 0,10
0,20 0,60 0,68
Il est très-remarquable que la symétrie de la section transversale persiste, que toute la section fléchisse ainsi en masse, sous des charges considérables, appliquées, d'une manière si défavorable. On doit tenir compte de, ces faits dans la détermination de l'épaisseur du corps ;
pourvu que le métal ne soit pas trop ductile, op peut adopter pour la nervure une cdte assez faible sans nuire