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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.
un appui, position la plus défavorable possible, puisque le joint serait alors sujet à devenir, tantôt le milieu, tantôt l'extrémité, c'est-à-dire dans tous les cas la section la plus dangereuse, d'une portée de longueur double. Tout compte fait, on peut regarder comme à peu près indifférent, au point de vue de la résistance, de placer le joint .au milieu ou à l'extrémité d'une portée de longueur donnée ; et la seconde position est dès lors pré-
diamètre plus fort que les deux extrêmes. Ces boulons ont tous trois 25.11-,6 de diamètre et sont espacés d'axe en axe de d', t57. Le joint est complété par une plaque de fer de 0'096 de côté; Ci boulons saisissent la traverse, la plaque et le rail. 52. On a quelquefois, pour empêcher la chute des écrous, ajouté des contre-écrous soit à tous les boulons, soit seulement à ceux ou à celui du milieu. Cette addition est probablement superflue; malgré les vibrations auxquelles ils sont soumis, les
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férable, puisque la rupture des éclisses présente alors moins de gravité. 250. Quant au rapport des portées extrêmes et intermédiaires, il doit évidemment dépendre de la constitu-
tion de l'assemblage, soit que celui- ci corresponde à un appui, soit qu'il se trouve en porte-à-faux ; l'inégale répartition des appuis ne doit plus avoir alors d'autre objet que de compenser l'infériorité de la résistance au joint. Nous reviendrons donc sur ce point (236) après avoir examiné l'assemblage en lui-même. Dispoitions diverses
pour l'aitaelie des éclisses.
Les éclisses ont été en Allemagne l'objet de nombreux essais, principalement sur les chemins de Hanovre, de Westphalie, etc. Leur fonction essentielle étant d'assurer la coïncidence exacte des extrémités des rails, il est nécessaire de les entretoiser assez près du joint. C'est ainsi qu'on a cru devoir, en Hanovre, remplacer les deux boulons intermédiaires ordinairement employés par un seul, placé au joint même. Cette disposition a même été adoptée pour les nouvelles, voies de Hanovre, à la suite d'observations comparatives très-prolongées; elle ne s'est cependant pas répandue au dehors ; une expérience faite sur le chemin de Berg, en Prusse, ne lui a pas été favorable, et en Hanovre même, les ingénieurs sont loin d'être unanimes sur ses avantages. Si l'on suppose l'encastrement sur chaque appui, seulement même comme un état transitoire et périodique, il est peu logique d'affaiblir les éclisses au milieu, c'est-à-dire précisément dans la section de rupture de la portée, supposée partout également résistante. Le trou du boulon n'enlève, il est vii, que du métal qui travaille peu ; mais cet affaiblissement serait plus grave si le boulon du milieu avait, comme cela devrait être, un a.
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Addition
de conlre-écrous.
écrous ne sont sans doute que trop bien garantis contre tout risque
de chute, par la rouille qui ne tarde pas à les souder. C'est plutôt contre les obstacles que cette soudure opposerait au serrage qu'il importe de se mettre en garde, en empêchant le boulon de tourner avec l'écrou. Tel est l'objet de l'éclisse extérieure
a rainure (Pl. IV, fig. 5 et 6) appliquée récemment à la consolidation des voies du chemin du Nord français.
On a.essayé à diverses reprises de substituer aux boulons Insuccès brisves des rivets, mais il paraît que ceux-ci ne tardaient pas à se do I et/tittution relâcher. On ne saurait, du reste, voir dans ce fait en lui-même un fâcheux pronostic pour la durée des ponts en tôle. Le relâchement observé tient sans doute à ce que les rivets étaient surchargés,
aux boulons.
et rien ne prouve qu'il soit inséparable de ,ce mode d'assemblage. Cependant quelques essais de ce genre pourraient, outre leur utilité directe, fournir des indications fort utiles aux applications en grand de la tôle rivée. Ils mettraient promptement en évidence, par l'intensité des effets et pour ainsi dire par l'exagération des vibrations, les défauts ou les qualités de la
rivure, le degré de confiance qu'elle mérite, et placeraient peut-être sur la voie de quelques modifications efficaces. Les rivets sont d'ailleurs appliqués aux rails a supports continus (5).
Forme des éclisses. 255.
Les rails se prêtent très-bien, par leur forme, à
l'assemblage bout à bout au moyen d'armatures. Ces moises, logées dans la gorge que forme le corps du rail, flé-
chissent avec celui-ci en vertu des pressions réparties, sur toute leur longueur, par les champignons supérieur (*) Voir la deuxième partie.
Forme des éclisses.