Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 85]

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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.

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ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.

consolidés, n'est pas rigoureux ; il réalise l'égalité de fatigue dans la section de rupture, seulement sous l'action d'une charge appliquée au milieu, et non l'égalité des efforts maximums sons l'action d'une charge mobile. En admettant, comme on le fait ordinairement, l'encastrement aux deux bouts pour la portée intermédiaire de longueur a, et à un bout seulement pour la portée extrême de longueur a', le rapport est donné (226)

par la condition o,148 a = 0,1924 a', d'oùa= 0,762.

a'

atteint et dépasse o'",8.

Au chemin central de Suisse, par exemple, pour lequel on a employé des rails de trois longueurs différentes, a' a

0,767, 0,825, et 0,878. Les traverses sont même

également espacées sur une partie du chemin du Main au Neckar, et sur le chemin tout nouvellement reconstruit du duché de Bade. Ici on a compté simplement sur l'excès de largeur de la traverse de joint, pour réa-

Si l'expérience a conduit à assigner souvent à ce rapport une valeur beaucoup plus petite (5) , c'est qu'il s'agit moins, en pratique, d'égaliser les efforts que d'atténuer le ressaut au joint ; effet que la réduction de la portée extrême réalise par plusieurs motifs évidents. Du reste, on s'en tient à peu de chose près au rapport théorique S'ur quelques lignes nouvellement construites, et qui

liser la réduction de la portée (198). On s'est, en un mot, très-peu préoccupé, en Allemagne, des efforts

conservent, avec le rail à champignons, la discontinuité aux joints. Au chemin de Lyon à la Méditerranée, par

ainsi la disproportion des efforts développés dans le

exemple a _-= 1m,o25 a' 2° Avec les joints consolidés.

l'assemblage), le l'apport

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a' 001,70; d'où a

0,682.

Avec les éclisses, les portées extrêmes sont dans les mêmes conditions extérieures que les autres, et l'égalité des efforts maximum développés dans les rails et

clans les éclisses, exigerait qu'on eût

IV',

le moment d'inertie de la section du rail,

I étant celui

des deux éclisses, V et V' les demi-hauteurs respecI'V

tives. Mais, tandis que l'expression est toujours IV'

in-

férieure à 0,25 (résultat que confirme d'ailleurs la mesure directe (254) des résistances du rail continu et de (5)

(t' =---

Au Great-Northerp , par exemple, a'

0,1157, a

0,9 tà,

développés dans les éclisses, quelle que soit la position du joint, appuyé, ou en porte-à-faux. Leur section paraît, du reste, rigoureusement suffisante ; mais ce n'est pas une raison pour négliger les moyens simples (254) d'améliorer la résistance de l'assemblage, et d'atténuer rail et dans les éclisses, tout en se rapprochant de l'uniformité de répartition des appuis. On étudie du reste en Allemagne une application moins importante en elle-même que comme renfermant en germe toute une révolution dans la nature des rails (208). C'est la substitution de l'acier puddlé au fer pour les éclisses. Ces éclisses introduites en ,.853, sur les chemins de Berg-etde-la-Marche, et de Stargard à Posen , ont été placées en i851i jusqu'à Kreuz et doivent l'être maintenant jusqu'à Posen. Elles sont fortement bombées; elles ont 0',/17 de longueur, 0.,08 de largeur, et pèsent 6, 70 la paire. Le joint est placé sur une plaque de fer laminé pesant tk,95, et le tout fixé à la traverse par quatre crampons.

Application des éclisses aux rails :a champignon inférieur.

257. Tout en regardant le coussinet comme ayant

Application des

éclisses au rail à

fait son temps, sa combinaison avec les éclisses n'en coussinet.

a pas moins une grande importance actuelle pour les