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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
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qui ne tarderaient pas, en se déformant, à produire mie déflexion permanente au joint. Si, du reste, on venait à reconnaître que les éclisses sont trop faibles relativement aux rails, la première chose à faire serait de les renforcer un peu aux dépens de ceux-ci, en profitant de la faible marge qui reste encore pour le rapprochement des traverses entre lesquelles le joint est compris. Prix de la consolidation au chemin de fer du Nord.
éclisse extérieure à rainure. ,
Ltk,61.1
4 ,84
intérieure
9 48 à 397',5o la tonne 4 boulons à rondelles pesant. .
3C,768
,o72
à 65o'
Lir,840 par joint.
Soit, avec des rails de 6 mètres, 3.225 francs par kilomètre de chemin à double voie.
Tel est le prix de l'application des éclisses, à une voie neuve ; les usines livrent au même prix les rails percés ou non percés. Mais, s'il s'agit de consolider une
voie existante, il faut ajouter la dépense de démontage et de remaniement complet de la voie, et de forage des trous sur place. Cette dépense ne s'élève pas à moins de 1.800 fr. par kilomètre à deux voies, soit, en tout, plus de 5. 000 fr. , le nombre des traverses restant le même. On ferait donc un fort mauvais calcul si, en
posant une voie, on ajournait à une autre époque la pose, adoptée en principe, des éclisses avec le joint en porte-à-faux. Troisième mode.
30 Eclisses-
cornières.
241. L'idée de supprimer le coussinet de joint sans aucun remaniement des traverses, en donnant à l'éclisse elle-même, par l'addition d'une base assez large, la stabi-
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.
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lité qui manque au rail, est assurément fort naturelle ; elle a été appliquée, dès l'année 185o , à une section du chemin de Westphalie (Pl. III, fig. 25 et 28). Deux flasques ou cornières en fer, boulonnées sur les rails dont elles suivent exactement les contours latéraux, se replient à angle droit sur la traverse, à laquelle chacune d'elles est fixée par deux boulons; elles pèsent 4',68 la pièce. Il n'y a pas de plaque de joint; on a pensé qu'avec un Mode de liaison qui supprime entièrement le claquement, et qui assure d'ailleurs à la surface d'appui une étendue considérable, le bois n'avait aucun besoin d'être protégé par une plaque métallique. Cet assemblage s'est, en effet, parfaitement comporté sous tous les rapports. Sa résistance à la rupture est, en outre, considérable ; il n'a cédé, dans les conditions déjà indiquées pour les autres, gué sous une charge de 12.550 kil., environ moitié de la charge de rupture des rails. D'ailleurs les boulons seuls étaient rompus, et les cornières à peine déjetées. Ce mode d'application des éclisses aux rails à champignon inférieur paraît, à tous égards, préférable aux deux précédents, et surtout au second, quand il s'agit de consolider une voie déjà posée (240). Chemin Rhénan. Les éclisses-cornières ont été appliquées également A"i"" à la consolidation de l'ancienne voie du chemin Rhénan, mais on a cru devoir ajouter une large plaque de joint à épaulements latéraux, entre lesquels les cornières sont enchassées. 242. Cette addition, tout à fait inutile dans ce cas, eût été au contraire le complément indispensable d'une disposition essayée
aussi sur le chemin de Westphalie pour des rails à simple champignon, c'est-à-dire le remplacement pur et simple du
coussinet de joint par des éclisses sans patin affleurant la base du rail, et maintenus seulement entre deux crampons enfoncés jusqu'à la tête dans la traverse. Cette tentative n'a pas réussi,