Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 91]

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f 6 t:

GI1EM1'.S DE FEB D'ALLEMAGNE.

ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.

portés par des pièCes solidement constituées et ne réagissent pas sensiblement sur les vis, qui n'ont aucune résistance transversale à développer, et doivent seule-

ment, par leur tension, maintenir le rail exactement appliqué sur le bois. Êtat de tension du système, pour un serrage déterminé des vis.

il vient

G = 1,351.

C'est donc G qu'il faut substituer à Q dans les expressions de C et de P, ce qui donne

l' on suppose d'abord (Pi. V, fig. 12) la contre-

C

P

C

Q sin ce

fQ coso:,

et pour la pression qui maintient le rail appliqué sur la traverse : P 2.fQ. La cale s'appuie sur le corps du rail, par suite de sa tendance: 1° à tourner autour de son arête inférieure A; 20 à glisser sur la portée de l'entaille. Il y a donc, en général, une poussée horizontale de rotation 11, et une poussée de glissement G; la plus grande de ces deux poussées est la valeur de la réaction Q. Or, on trouve facilement

R =t.

cos a

sina'

sur bois sin p

p) (1 (f')

cos p cos(c,

(3) (f + f');

soient, par exemple, 70.,

= 70°, f

o,55 ,

0,951.

On voit qu'il importe de disposer les choses de telle sorte que l'arête inférieure A de la cale ne vienne pas s'appliquer contre le fond de l'entaille ; car si ce contact avait lieu, la plus grande des deux poussées, celle de glissement, étant alors annulée, la réaction Q serait réduite à 0,74/, C à o,fift, et P à 0,718/. 248. 20 Si au contraire la cale pressait seulement le 2. En les supposant appliquées champignon ( fig. 13), on aurait, y désignant l'incli- seulement sur les naison du bord de celui-ci sur la verticale, et S la ré- champignons. action normale de chaque côté: C 0, p 2S sin y. Or, l'équilibre de rotation donne : 1 t. d , 1 cos(«y) d'où

2(1 1

sin y

cos ('r)

et l'équilibre de translation : S" --= t .

sin (a + .

sin f3

f`cosP

'r)

cOs (ce

@

Pour les mêmes valeurs numériques que ci-dessus, et

et, p étant l'inclinaison de la base inférieure de la cale sur ses arêtes, et ['le coefficient relatif au bois frottant

G =t. sin (OE

0,74t,

R

fiche appuyée seulement sur le corps du rail, t étant la 10 En supposant tension donnée à la cheville, d sa distance à l'extrémité les cales appliquées seulement inférieure de la contre-fiche, 1 la longueur de celle-ci, contre le corps du rail. a son inclinaison sur la verticale, Q la réaction horizontale en M, P la réaction verticale en A, h la distance nn' , f le coefficient du frottement de bois sur fer, on a, pour la compression longitudinale de la contre-fiche

247.

169

.

y = 35°, on a:

o,69t,

S".-= o,93t.

La véritable valeur de la réaction est donc S 0,95t, ce qui donne : P 1,52/. En pratique, la contre-fiche presse en même temps le corps et le pied du rail (fig. s o) ; de sorte que, pour une valeur donnée de t, les pressions Q, C et P sont indéterminées, et comprises respectivement, suivant