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COMPOSITION DE L'EUKLASE.
COMPOSITION DE L'EUKLASE.
sa partie courbe inférieure, dans un vase rempli d'eau à la température de l'air ambiant, et communiquait, par son extrémité libre, avec un grand flacon rempli d'eau et destiné à servir d'aspirateur. L'air extérieur n'entrait par l'extrémité libre du tube en platine qu'en traversant un tube de verre de faible diamètre et garni de tampons d' amianthe. L'appareil étant préalablement desséché, on a établi le courant d'air au moyen de l'aspirateur, puis avec la lampe de M. Deville on a fortement chauffé le tube en platine dans sa partie correspondant à la nacelle contenue à son intérieur. Les matières volatiles dégagées par la calcination n'ont pas tardé à se déposer sur les parois du tube de verre,
le recouvrant d'un léger enduit blanc à la partie qui s'ajustait au tube en platine. La calcination étant terminée, on a détaché le tube de verre renfermant le liquide condensé, et l'on en a pris le poids. L'augmentation de poids qu'il avait subie représentait les matières condensées. D'un autre côté, la diminution de poids observée sur la nacelle contenant le minéral calciné a servi de contrôle. Deux expériences répétées dans ces mêmes conditions, et avec des quantités différentes de matière, ont donné les résultats suivants : 0,0800 ont laissé dégager par g,
g, 0,0670, Soit o,o62o pour gr. calcination. Le tube condensateur a présenté une augmentation de poids de o,o6ho,' soit 0,0592 pouri gr. Différence
o,003o
o,o625
. 0,0960, soit 0,0625 pour J. gr. e,5400 ont laissé dégager. Le tube condensateur a présenté une augmentation de poids de 0,0920 , soit 0,0597 pour 1 gr. Différence
o,00ho
0,0026
On voit, dans ces dernières expériences, que le dégagement de matières volatiles donne des nombres
moins élevés que ceux qui se trouvent exposés plus haut. Cette différence tient à ce que la calcination, dans l'appareil employé en dernier lieu, ne pouvait être aussi forte ni aussi complète que celle qui se produit dans un creuset exposé directement à la flamme de la lampechalumeau. En calcinant de nouveau la même matière dans un creuset de platine, j'ai observé une diminution de poids qui correspondait aux résultats des deux premières expériences.
On remarque aussi une légère différence entre les nombres représentant la perte subie par le minéral et ceux qui expriment la quantité de matières volatiles çondensées. L'appareil de condensation que j'ai employé ne pouvait me donner que des résultats approximatifs; mais il m'importait surtout de recueillir les produits volatils, pour être en état de les transvaser et d'étudier leur nature. Une différence de 2 à 5 milligrammes entre les quantités de matières volatilisées et les quantités recueillies ne pouvait, dans le cas dont il s'agit, exercer une influence sensible sur les résultats. Le liquide recueilli dans le tube condensateur était incolore, limpide, et exerçait une réaction acide sur le papier bleu de tournesol. Étendu d'eau distillée, il s'est légèrement troublé et a laissé déposer quelques flocons de silice gélatineuse. On l'a filtré et traité par le nitrate d'argent, qui n'y a pas fait naître de précipité. L'ammoniaque en a séparé quelques flocons de silice gélatineuse. La liqueur filtrée étant traitée par le nitrate de chaux ammoniacal, a donné un faible précipité blanc. Ce précipité, recueilli et traité par l'acide sulfurique dans un petit creuset de platine, a donné des vapeurs qui ont corrodé une lame de verre placée au-dessus : ces vapeurs étaient par conséquent de l'acide fluorhydrique. Le tube condensateur ayant été lavé