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Four styrien.
ÉTABLISSEMENTS
D'AGOR DO (HAUTE VÉNÉTIE) .
Cette nouvelle méthode se rattache encore à celle du grillage sur des aires ; néanmoins l'emplacement est environné d'une enceinte et présente des détails com-
masse et aussi de fournir des noyaux provenant du
pliqués de construction. On a ménagé dans les murs des cavités ou chambres destinées à la récolte du soufre. Elles sont mises en communication avec l'intérieur par des canaux inclinés au nombre de neuf et convergents,
afin qu'un petit nombre de chambres suffise pour répartir uniformément les ouvertures sur la paroi interne. La longueur du four est arbitraire. Il est divisé en sec-
tions. Le sol de chacune d'elles est formé par quatre plans inclinés dont la pente est dirigée vers les angles. Des rigoles en dessinent toutes les intersections ; quel-
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schlich , qu'on n'obtenait pas par l'ancien procédé. On
accumule enfin le minerai dans tout l'espace vide en alternant par couches le gros et le menu-, et ménageant de distance en distance quelques lits de copeaux pour
accélérer la mise en feu. Il ne reste plus alors qu'à rétablir la partie du mur qu'on avait dû abattre pour le défournement et à faire la mise en feu. Le grillage se termine au bout de cinq à six mois et on traite à la fois 288 tonnes de minerai. Les avantages qu'on est en droit d'attendre de l'em-
ploi de ce four, d'après les premiers essais, sont une économie sur la durée de l'opération et sur le combus-
ques autres sont tracées sur les faces mêmes de ces
tible employé, et aussi une récolte de soufre plus abon-
pyramides. En face des arêtes de thalweg et au niveau du sol sont pratiqués dans le mur des conduits aboutissant au dehors à des creusets en forme de quart de sphère. Le but de cette disposition est à la fois de ménager l'accès de l'air dans la masse et de faire écouler au dehors le soufre déposé sur le sol. Quatre canaux
dante. Il semblerait naturel de profiter, en outre, de
enfin sont ménagés dans les angles, afin de fournir l'air nécessaire à la mise en feu. Tout l'appareil est placé sous une halle en charpente recouverte d'une toiture en planches.
Le chargement du four nécessite encore des soins particuliers. On commence par disposer aux quatre angles le bois nécessaire à la mise en feu et par recouvrir les rigoles de cailloux plats. Au-dessus des croisements culminants de ces conduits, on élève des
l'abondant dégagement d'acide sulfureux pour établir une fabrication d'acide sulfurique à l'aide de chambres de plomb. Mais les conditions économiques où se trouve
placée l'usine d'Agordo ne s'y prêteraient probablement pas, et, en outre, l'abondance des vapeurs arsenicales nuirait considérablement à la pureté du produit. Après le déchargement, le gros est séparé du schlich cassage et triage.
et porté à l'aire du cassage. Des enfants à l'aide d'un marteau fendent les moroeaux et séparent le tazzone
la terre. Le point important est de ne pas omettre de noyaux, qui seraient perdus dans le traitement par voie humide. Il faut, aussi diminuer autant que possible
cheminées formées de couronnes superposées que l'on sépare l'une de l'autre à l'aide de -morceaux cubiques. Ces matériaux sont confectionnés à l'aide de minerai menu gâché avec du schlich tamisé. Cette disposition
la quantité de terre, qu'il est inévitable de laisser autour. Les incuits sont mis à part et repassent au tas de grillage. Cette opération est l'une des plus importantes et pourtant on ne s'est point préoccupé de la perfectionner. Peut-être y aurait-il lieu de tenter une sépa-
a l'avantage de répartir l'air à la fois dans toute la
ration plus parfaite par des moyens mécaniques fondés