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ÉTABLISSEMENTS
D'AGORDO (HAUTEVÉNÉTIE).
sur la différence de ténacité des noyaux qui sont durs à la terre qui est relativement friable. Les proportions des divers produits sont, en comprenant nécessairement avec les noyaux la terre qui leur reste adhérente
feu , mais elle se condense bientôt près de la surface
Terre Noyaux bons. Noyaux pauvres. .
86,74 .
.
.
89,00 11,00
11,78 1,48
100,00
15,26
100,00
Les teneurs moyennes sont : Terre Noyaux bons. Noyaux pauvres.
13,26
0,7041 0/0 5,02 3,45
Celle des terres a été déduite par le calcul. Les consommations auxquelles ces opérations donnent lieu sont par tonne de minerai cru Bois de carde Copeaux.
0",025 o ,001
Le grillage occupe sept ouvriers à la tâche et le cas-
sage cent vingt et un, qui doivent fournir par jour une mesure de 54 kilogrammes de noyaux. La maind'oeuvre se monte par suite par tonne de minerai cru à: Grillage. Cassage et triage. -
oi, 147
2 ,491 2 ,638
La quantité de minerai traitée annuellement est de 15.302 tonnes qu'on passe en 78 opérations. 1. Fabrication du soufre. Récolte
sur les meules.
Le minerai contient, comme nous avons vu, environ 5o p. 100 de soufre. Sous l'influence de la chaleur une partie se trouve chassée à l'état de vapeur. Elle s'élève à la base des tas, qui subit la première l'impression du
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refroidie par le contact de l'air. La température s'élevant peu à peu, le soufre passe dans cette partie à l'état liquide, sans toutefois couler dans le bas où il se trouverait volatilisé de nouveau. A ce moment on pratique dans la couverte, à l'aide d'Une masse qu'on y enfonce, des creusets hémisphériques de om,25 de diamètre. On les dispose aux endroits où le dégagement paraît le plus abondant. Ces points se trouvent ordinairement aux affleurements des lits de schlich qui se décompose plus facilement, ou sur l'arête de thalweg de deux talus qui subit une sorte de pression hydrostatique de la part du soufre des parties voisines. Tous les jours un ouvrier spécial fait la visite des tas et recueille avec une cuiller de fer le soufre qu'il verse dans un petit baquet de bois.
Ce métier est rendu très-pénible par les' torrents d'acide sulfureux qui s'échappent des meules. Au bout de quelque temps les creusets deviennent improductifs ;
il faut alors enlever la couverte alentour et la remplacer par des matières neuves. La récolte continue ainsi jusqu'à la cessation du dégagement. La.quantité de soufre obtenue, rapportée au minerai neuf, est de 0,002 j le rendement est par suite de o,004. Le four styrien place la récolte du soufre dans des conditions plus commodes et plus avantageuses. La charge étant disposée par couches horizontales avec interposition de lits de menu, et le feu étant mis à la partie inférieure, c'est d'abord cette partie qui donne du soufre. Il coule sur le sol du four dans les creusets extérieurs. Peu à peu la combustion se propage dans lamasse, et il sort successivement par les divers étages de conduits inclinés d'où il tombe sur le sol des chambres. Vers la fin de l'opération on pratique encore quelques creusets dans la couverte supérieure. La pro-
Récolte clans
le four syrien.