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MARTEAU-PILON A VAPEUR
CONSTRUIT PAR M. TURCK.
parlait, le travail du fer n'est pas le même dans les deux cas ; mais il est bien vrai qu'entre de certaines
on verra qu'elle joue d'ailleurs un rôle essentiel dans
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limites (que nous ne connaissons pas) cette différence d'action est négligeable, et qu'il n'y a pas lieu d'en tenir compte dans le forgeage. Pour arriver à son but, M. Turck - a imaginé une série de, dispositions très-ingénieuses qui méritent à tous égards de fixer l'attention. La gravitation ne joue plus qu'un rôle secondaire dans le mouvement du pilon,
et la vitesse est due essentiellement à l'action de la vapeur sur le dessus du piston. Bref, si ce n'est pas le
premier exemple de l'emploi d'un pilon à faible masse et à grande vitesse, nous avouons ne pas connaître mie solution plus heureuse et plus pratique de cette question. On en jugera par l'examen succinct qui va suivre.
Description
de l'appareil.
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la marche du pilon.
Les pièces en fer g, g sont les guides du- pilon et peuvent être rapprochées ou remplacées facilement au fur et à mesure qu'elles s'usent. Les plaques en fonte r, r -maintiennent le pilon entre ses guides. Le couvercle D du cylindre contient un tampon E de rondelles en caoutchouc destiné à agir exceptionnellement dans le cas où un dérangement de distribution permettrait au piston de venir choquer le fond supérieur.
La plaque m, siége auxiliaire du tiroir t, a pour objet de supporter la pression de la vapeur et de donner plus de facilité au mouvement du tiroir qui se trouve
dégagé d'un excès de pression latérale et se conserve plus longtemps. La vapeur arrive de la chaudière par le conduit a et s'échappe à l'atmosphère par le conduit s. Les canaux -
Le cylindre à vapeur B (fig. 8 et 9, Pl. IX) est boulonné sur le bâti A en fonte, dont le dessin indique la forme et qui est venu d'une seule pièce à la fonte. La chabote F en fonte est indépendante du bâti. Elle est posée sur un simple rang de pièces de bois
e' et e amènent la vapeur au-dessus et au-dessous du
clume G en acier qu'on assujettit avec des coins.
i° Une courroie en cuir z (fig. 12) est fixée à articulation sur le pilon au point b et s'enroule sur le plateau p', qu'elle met en mouvement pendant le va-et-
qu'on regarnit de terre en dessous, au fur et à mesure que les chocs dépriment le sol. Elle reçoit l'en-
A la partie inférieure du pilon est rapportée une panne aciéreuse H, qui n'étant soutenue que par une clavette en fer, peut se mettre et se retirer à volonté. Le piston p, à garnitures métalliques, est surmonté de deux contre-écrous, qui en assurent l'invariabilité de position. La grosse tige C est venue à la forge d'une seule pièce avec le pilou, afin de prévenir les ruptures et les dérangements des emmanchements qui sont trèsfréquents dans les pilons ordinaires. La grandeur du diamètre de cette tige est une garantie de solidité, et
piston.
L'ingénieur applique, selon les cas, l'un des deux
systèmes qui suivent pour faire marcher le tiroir
vient du pilon. Ce plateau est assez lourd et continue à tourner lorsque le pilon s'arrête, en vertu de la force vive acquise. La courroie z a un excès de longueur qui permet cette rotation. La came q faisant corps avec le plateau imprime donc toujours l'impulsion voulue au
levier n, .et de là au tiroir par l'intermédiaire de la tringle 1. La courbe de cette came est déterminée de
façon que la vapeur se comprime à la fin de l'ascension et que la détente se produise avant la fin de la descente.