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MARTEAU-PILON A VAPEUR
CONSTRUIT PAR M. TURCK.
2° Le second mode a l'avantage de se prêter à des variations indéfinies dans la course du pilon et n'est ) , pas plus compliqué. Un bouton b (fig. 9, 10 et librement, fixé au pilon, porte une came d emmanchée dont le centre de gravité tombe en dehors de l'axe du bouton. Cette came vient presser alternativement la règle e et la règle f. La règle e produit la sortie de la vapeur, et la règle f l'admission de la vapeur sur le piston. Leurs mouvements sont rendus solidaires par les leviers articulés h, h'; à leur tour, ils sont reliés par
réduit, et son influence presque annulée par la com-
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la tige k, et la tringle 1 transmet le mouvement au tiroir par l'intermédiaire d'un dernier levier n. Un robinet placé sur la prise de vapeur sert à régler l'énergie des coups. Une rigole placée au fond du cylindre recueille l'eau condensée qui se déverse vers le purgeur u, et réduit à peu de chose la proportion qui
coule encore le long de la tige C. Quand la tige du tiroir débouche en dessous de la boîte, l'eau dégoutte continuellement. On a replacé la transmission de mouvement en haut pour éviter cet inconvénient, et ce qui se condense peut tomber par le conduit c et arriver au purgeur u. Plaçons encore ici quelques remarques qui complètent cette description.
La came d ne sert pas seulement, dans le second mode, à transmettre le mouvement du pilon au tiroir de distribution ; son centre de gravité tombant en dehors du bouton b, elle achève son mouvement en vertu de sa force vive à quelque hauteur que le pilon s'arrête. Le tiroir peut achever son ascension, et le pilon remonte au point de départ ou de repos. L'espace nuisible ne comprend que le conduit /;', et
pression de la vapeur. La description précédente a montré que la vapeur Jeu de L'appareil.
agit constamment sous le piston, telle qu'elle arrive de la chaudière. Mais en raison du grand diamètre de la tige, elle ne presse qu'une partie de la surface du piston. Au contraire, l'autre face est exposée tout entière à l'action de la vapeur lorsqu'elle afflue par le conduit supérieur c!. De cette différence des surfaces résulte une force effective qui se joint au poids pour pousser le piston de haut en bas. Dans la fig. 8, le pilon est au haut de sa course. Le tiroir t a découvert le passage c' d'admission au-dessus du piston, et d'après ce que nous venons d'expliquer, le piston est lancé pour la descente. La came d vient agir sur la règle e (fig. 9 et i o) , qui se présente en plan incliné, et par la transmission des deux leviers et de la tringle / fait prendre au tiroir la position indiquée par la fig. mi. Le conduit c' d'admission se trouve fermé. Le piston est à peu près à moitié de sa course. A partir de ce moment, la forme de la règle e est parallèle à la direction de la came ; elle reste donc immobile et la vapeur agit par expansion.
Lorsque le pilon atteint la pièce à forger, la queue de la came d, en vertu de sa force vive, articule sur le bouton b et pousse la règle e de manière que celle-ci place le tiroir dans la position de la fig. 15. La communication du corps de pompe avec le passage de sortie s est établie, et la vapeur contenue dans la partie supé-
rieure du cylindre s'échappant à l'atmosphère, la pression permanente sous le piston le soulève et le ramène au point de départ. On comprend combien tout
l'espace compris entre le fond du cylindre et la face
cela doit être rapide et on pourrait presque dire in-
supérieure du piston au repos ; il est considérablement
stantané.