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SYSTÈMES DE SOULÈVEMENT
à la base del alto de Putacudo et rencontre ces mêmes roches dans les points où elles traversent la vallée de la Ligua et du Sobrante. D'autres failles, qui ont également donné passage
aux roches syénitiques, se montrent encore à la base occidentale des Andes et jusque vers la ligne de faîte. Comme elles se trouvent très-rapprochées les
unes des autres et que d'une autre part les syénites, presque toujours cachées par les marnes gypseuses, ne s'y montrent qu'en masses isolées, il est plus difficile d'en fixer la direction avec exactitude. Ces failles partent généralement des sommets les plus élevés des
Andes, coupent l'axe de cette chaîne sous un angle très-aigu et, après avoir longé quelque temps la base occidentale, se perdent sous les terrains de transport de la grande vallée longitudinale. C'est ainsi que les syénites qui se montrent à la base occidentale de la montagne d'Aconcagua se dirigent d'abord au sud un peu ouest en suivant la vallée de las Cuevas ; elles dis-
paraissent ensuite sous les marnes salifères qui forment le massif du Juncal, reparaissent au sud de cette montagne dans la vallée du rio Colorado, dans celle du rio del Yeso et traversant la cordillère de la Compaiiia, se montrent de nouveau dans la vallée du Cachapoul.
L'azimut de l'arc de cercle qui joint le cerro de SanPedro-Nolasco (latitude 33° 53'44", longitude 72° 31' 55)
et la montagne d'Aconcagua (latitude 320 39' 42", lon-
gitude 74° 18' 58"), pris sur l'horizon de San-PedroNolasco , est de 8' 31' 24". Il diffère seulement de 1° 59' 4" de celui de l'arc qui passe par l'Oreon-dePiedra , et cette différence serait encore moindre si l'on choisissait l'un de ces points pour centre de réduction. Les syénites se montrent encore à l'est des Andes du
DE L'AMÉRIQUE DU SUD.
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Chili, où elles suivent la direction de failles parallèles à celles que nous venons de considérer, de telle sorte que ces roches se trouvent distribuées sur une zone
d'environ deux degrés de largeur un peu inclinée à l'axe actuel de la chaîne principale des Andes et renfermant les sommets les plus élevés de cette chaîne. Si l'on prolonge le premier arc qui, à cause de sa longueur de plus de 2 degrés , nous paraît être celui qui représente le plus exactement la direction de ce système de failles, on reconnaît qu'il suit dans le nord du Chili la base occidentale des Andes, où les syénites montrent souvent à découvert, ainsi que les couches relevées du grès rouge. De là il passe un peu à l'est d'Oruro, vers la cordillère de San-Pedro, où les grès rouges sont encore redressés ; il coupe ensuite la cordillère de Quinsacruzes dans sa partie la plus élevée et marche parallèlement à la chaîne de montagnes qui sépare le rio Beni du Marnore , passe près des sources de l'Orénoque et sort du continent américain quelques minutes à l'est de Cumana. Prolongé vers le sud, il suit d'abord la grande vallée longitudinale du Chili jusque sous le parallèle d'Osorno , puis la côte du golfe d'Ancud, tra-
verse I.es îles de Wellington, de Madre - Dios et de Cambridge, abandonnant les terres australes au point où la côte change de direction et pénètre dans le détroit de Magellan. A part la région encore peu connue qui s'étend entre la chaîne orientale des Andes et le Venezuela, on voit que les grès rouges se montrent presque constamment à découvert sur le passage de cet arc, depuis l'extrémité sud du continent Américain
jusqu'au Vénézuéla, où il traverse encore les grès de la Sierra-Rarinu. Les autres localités où se montre cette formation, telles que la cordillère du Colorado en Bolivie, la partie des Andes de Quito qui se prolonge