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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
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naître pour le classement des charbons humides faisant pâte ; nous verrons bientôt comment ce problème pratique a été résolu. Mais pour arriver à créer un appareil exécutant mé-
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alors de briser tous les gros morceaux pour les amener à la grosseur voulue. Ce cas étant le plus complexe, et comprenant les autres, est celui que nous examinerons en détail.
caniquement toutes les opérations et d'une manière
Le charbon est amené de la mine sur une estacade,
contenue dans ses diverses parties, il fallait , en acceptant le principe du bac à piston pour la séparation par
par exemple, et le wagon est déchargé dans une
ordre de densité, où l'action est intermittente, pour le chargement et l'enlèvement des matières, apporter à ce qui était connu et usité pour les minerais, des modifications essentielles, radicales , qui en feraient LM
à l'aide d'un culbuteur. Il tombe ensuite sur une table ou grille à secousse de classement formée de châssis ou de plaques perforées étagées qui le divisent humédiatement en autant de grosseurs plus une qu'il y a de
instrument complètement nouveau. C'est ce qui a été
plaques perforées.
fait.
Cette grille à secousse est suspendue hors de la verticale par quatre chaînes ou tringles en fer fixées à la charpente de l'estacade ; elle est poussée par une dis-
Nous décrirons successivement les divers organes constitutifs de l'appareil en suivant la marche du travail, et nous indiquerons à mesure les modifications nécessitées par la nature très-variable des charbons à traiter.
Au sortir de la mine, le charbon est quelquefois classé par grosseur, ainsi que cela se pratique dans le nord de l'Angleterre et dans quelques localités du con-
tinent; dans ce cas, on livre directement le menu à l'épuration.
D'autres fois, et c'est le cas le plus ordinaire en France, le charbon, moins les gros fragments extraits séparément, est jeté sur une grille fixe placée à 450, à barreaux espacés de 7 à 8 centimètres, qui élimine les gros morceaux désignés sous le nom de gaillettes
ou gailletteries et laisse passer le reste mélangé au plus fin; il faut alors réduire à un état convenable de finesse la partie trop grosse pour subir convenablement l'opération de l'épuration.
Enfin, il est des localités où l'on tient à livrer à l'épuration la totalité de l'extraction : il est nécessaire
trémie T ( Pl. V, VI et VII ) , soit en ouvrant le fond ou
position à came et mentonnet, et retombe par son poids contre des taquets, ce qui produit des secousses ou vibrations favorables au dégagement des trous et à la descente des matières. Le mouvement imprimé à la grille de classement permet de lui donner une inclinaison beaucoup moindre que si elle était fixe : le travail est plus rapide et plus parfait, et on conserve en outre les différences de niveau qu'il importe de ménager.
Les gros fragments rejetés par la première plaque AA
arrivent sur la table de triage DB
où un ouvrier
élague les plus grosses pierres et les corps étrangers (débris de fonte et fer). Si un triage des plus gros morceaux de charbon devait avoir lieu, il pourrait être effectué ici avec une grande facilité, puis le produit chargé de suite en wagons. Dans le cas contraire, le tout est jeté aux premiers broyeurs, ainsi que cela a lieu à Decazeville.
Les fragments passés au travers de la plaque AA et