Annales des Mines (1856, série 5, volume 9) [Image 154]

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PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

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TABLEAU IV. - Profondeur de l'eau 0m,585. Vitesse dc 44 mètres à 46.1,20 par minute. Galène 220,450, pyrite I30,390, blende 5,375, quartst 11g,583.

e un

gl

f>.,

. ...

'

E ',I'

GA LEN E.

,--....Poids

moyen des

grains.

-.....--,

°

1,

E

ZI f.;

i....

»

4

(:,

»

6

350 228 227 213 172 150

10 11 12 13

5

»

0,031 0,256 0,334 0,248 0,085 0,045 o »

..,.,

,F.

f....,

»

,,,,

5,010 0,224

u,

0 219

125 105 127 105

0,254 0,060 0,052 0 037 0,023

0,007

o

»

»

»

»

»

»

n

»

11

120

mIllig.

»

120 » 55 60

10

115 125

0,020

n » »

0,010

»

100

0,009 0,094 0,163 0,103 0,180

Il

0

0,010 0,011

82 55 77 75 69

60 0

» » »

0 0,024

64 65 62 17

»

1/,

13 0

20 14

»

»

,,

12

,

»

n

6

» n Il

0,1213

0,077 0,030 0,027 0,033 0,026 0,01A 0,005 0,007 0,005 0,004

les nombres suivants les puissances relatives du courant dans nos quatre expériences : o : 1,74 : 2,25 : 5,51. Or la longueur de chaque dépôt, aussi bien que la distance dont sa queue ou sa tète sont éloignées du point de départ, croissent à très-peu prés proportionnellement à ces nombres. Si quelques différences se présentent, elles sont généralement inférieures à celles qu'on pouvait prévoir, d'après ce que nous savons du

défaut de précision qu'entraînent d'une part la trop grande largeur des compartiments, de l'autre le défaut d'alignement du courant et l'inégalité de vitesse de ses

465 363 200 93

91

»

»

» »

30

0 011 0,011

»

des

grains.

16

»

20

27 28 29

'

11

»

o

26

%

°°

' 0,034 0 0,040 0,156 0.260 0,335 0,112

»

°a

Poids

moyen

550

7

»

e

»

,

180

100

24 25

)

0,025

133

"ii., .

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»

165 155 150

146 136

-

.5.

millIg.

»

»

»

11

des

grains

E

0

»

,

.

»

»

22 23

des

mins.

2

»

»

21

moyen

PLOMB

ils ch.., Poids moyen

Poids

millig.

19

18

des séparations.

.=

,

S. .à>

103 80 75

»

17

l'étendue des dépôts et la nettme

»

100

16

du courant,

--,_

..::,

»

140

14 15

Relation entre la puissance

des

grains.

.g

«

5

8 9

Poids moyen

»

»

3

7

BLENDE.

,--...---,--...--,

mi Ilig.

millig. 2

QUART,.

PYRITE.

,--s.-,',-....."--.

295

, II

)

» (1

»

La comparaison des tableaux I, II, III et IV, considérés dans leur ensemble (abstraction faite de quelques anomalies de détail que la matière comporte) , montre qu'à mesure que le courant croît en profondeur et en vitesse, le dépôt d'un même minéral s'allonge de plus en plus dans le sens du courant proportionnellement à la puissance de celui-ci. En effet, si l'on prend pour unité le courant employé dans l'expérience du tableau I, on peut exprimer par

différentes parties.

Toutefois, la première conséquence de la loi qui vient d'être indiquée devrait être que l'intervalle qui sépare les dépôts de minéraux différents croît aussi proportionnellement à la puissance du courant, de manière à rendre les séparations de plus en plus tranchées, à mesure que cette puissance augmente. Or, d'après nos expériences, cette conséquence souffre quelques exceptions, notamment de la part des tableaux II et III, pour le quartz comparé à la galène. Mais comme les exceptions dont il s'agit ne s'appliquent qu'a de très-faibles proportions de matières elles n'ont rien de décisif en présence, d'une part, du défaut d'identité possible des matières traitées, de

l'autre, des trois causes perturbatrices qui ont été signalées plus haut. Je pense donc qu'il y a lieu d'admettre la loi énoncée plus haut comme suffisamment établie.

La comparaison des quatre tableaux précédents montre en outre qu'à mesure que le dépôt d'un même

Relation

entre l'étendue des dépôts

minéral s'allonge, les poids moyens des grains qui de'Llrodre.gliTé appartiennent à la tête et à la queue de ce dépôt dif- dde:5`au1ns ireçus fèrent entre eux de plus en plus. C'est une preuve que

compartiment.