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PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
PAEPARATIONS MÉCANIQUES.
cédente se vérifiait également pour un courant de puis-, sance moindre. J'ai soumis à cette épreuve les sables
sens inverse à chacune des extrémités de chaque dépôt et d'une manière d'autant plus prononcée que le dépôt est moins allongé ou la substance qui le forme moins
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recueillis dans l'expérience du tableau II, celui qui a présenté jusqu'ici la séparation la plus satisfaisante. On a opéré dans une colonne d'eau de i mètre de hauteur, en comptant les temps de chute par demisecondes ; les résultats obtenus ont été réduits par calcul, de manière à s'appliquer à la profondeur de om,51,
qui était celle du courant dans l'expérience du tableau II.
. . ..,
DISTANCES
TEMPS
E
du point de départ.
de chute normal.
0,60 0,70 0,80 0,90
secondes, 0,558 0,697 0,837 0,976
TEMPS DE CHUTE RÉEL. Galène.
Pyrite.
Blende.
Quartz.
secondes, 0,62 0,76
secondes, 0,88 0,93 0,995 1,085
secondes. 0,93 0,97
secondes.
1,01
S
4 5
6 7 8 9
10 11 12 13 14 15
dense.
Ainsi, si nous appelons temps de chute normal, celui qui est donné par les nombres de la troisième colonne, on reconnaît que la différence entre le temps de chute normal et le temps réel reste moyennement égale et
même inférieure à celle qui avait été trouvée pour les sables de l'expérience du tableau IV, tant que l'on considère les matières propres aux compartiments suc-
se
e
299
1,00 1,10 1,20 1,30 1,40 1,50 1,60 1,70
o
o »
»
» »
»
u
» »
1,70
1,1 16
»
1,085
1,255 1,395 1,534 1,674 1,613 1,953
o
u
1,12 1,24 1,395
»
»
2,092
0
1,24 1,277 1,296 1,407 1,432 1,51 1,70 1,70 1,86
u »
»
»
La troisième colonne a été calculée, comme pour le tableau précédent, au moyen du nombre correspondant de la deuxième et de la vitesse moyenne (45 mouvements par minute) accusée par le flotteur. Mais, au lieu
de prendre seulement une espèce de substance dans chaque compartiment, en commençant par la galène, passant ensuite à la pyrite, puis à la blende et au quartz, on a soumis à l'essai chacune des substances différentes contenues dans un même compartiment. Cette manière
d'opérer a révélé un fait qui avait échappé au
mode
d'observation adopté précédemment. Ce fait est une influence particulière qui s'observe en
cessifs dans le même ordre qui a été suivi pour cette première expérience; c'est - à - dire en considérant d'abord la galène des compartiments 4 et 5, puis la pyrite des compartiments 6, 7 et 8 et ainsi de suite jusqu'au quartz du compartiment 14. Par conséquent, jusque-là, on est fondé à dire que la puissance du courant peut varier de 1 à 2 sans influence prononcée sur la loi d'après laquelle la durée du trajet d'un grain de sable au milieu d'un courant est sensiblement égale à la durée du temps de chute de ce même grain dans une eau dormante de même profondeur. Mais il n'en est plus de même en dehors de la série arbitraire que nous avons considérée.
D'abord, pour les têtes des dépôts de pyrite, de
blende et de quartz, les différences par rapport au temps de chute normal propre à chaque compartiment dépas-
sent considérablement la moyenne trouvée précédemment. En effet, au lieu de se tenir entre 011,11 et o",19, la différence observée monte jusqu'à o11,4o5 pour le quartz, à o",572 pour la blende et à o,522 pour la pyrite. Ces différences décroissent à mesure qu'on s'éloigne de l'extrême tête, de manière à rentrer dans les limites ordinaires, vers le 4- compartiment de chaque