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dans le tableau de l'analyse, sous une forme spéciale pour chaque nature de matière, afin que la discussion
soit rendue plus facile par la mise en évidence des corps qui peuvent agir utilement et de ceux qui doivent rester inertes. est par suite nécessaire d'exposer successivement la marche de l'analyse pour les calcaires, les chaux et ciments, les mortiers et les pouzzolanes,
en insistant particulièrement sur les opérations
5i3 partiellement la chaux sur la silice et sur l'alumine les composés contenus dans le produit de la cuisson SUR LES MATÉRIAUX HYDRAULIQUES.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
qui
doivent donner les résultats les plus importants. A. Analyse des calcaires argileux ou siliceux. - Les
n'auront pas la même composition dans les différentes parties, et par suite ne se prêteront pas également aux actions que doit déterminer l'eau. Dans le cas où le calcaire renferme du sable en grains de grosseur appréciable, la cuisson ne pourra faire agir la chaux que sur la partie extérieure des grains, et palconséquent sur une proportion d'autant plus faible que les grains seront plus gros.
calcaires ne sont employés qu'après une cuisson plus ou moins prolongée, et rarement après deux cuissons. 11 faut donc diriger l'analyse de manière à reconnaître les proportions des corps qui pourront agir les uns sur les autres pendant la cuisson unique ou double, et la nature des composés qui pourront se former. 11 semblerait plus rationnel de faire l'analyse sur les produits de la calcination des calcaires; mais d'abord il n'y a pas de relation entre les actions chimiques que peut déterminer la calcination dans un creuset d'une petite quantité de mortier, et celles qui ont lieu pendant la cuisson pratique. Ensuite il nous paraît indispensable d'examiner les calcaires eux-mêmes, afin de déduire de l'ensemble des résultats obtenus les précautions qu'il faut adopter dans la cuisson pour développer le plus possible la faculté hydraulique. Les composés qui déterminent la prise sous l'eau par leur hydratation contiennent de la chaux et de la silice, ou de la chaux, de la silice et de l'alumine, dont la combinaison doit se faire par la cuisson ; il est indispensable que le sable et l'argile soient un mélange
Il est par conséquent nécessaire de faire précéder l'analyse proprement dite d'un certain nombre d'opérations préliminaires , dont le but est de constater l'état physique du calcaire ; l'homogénéité des bancs exploités ; l'intimité du mélange de calcaire, sable fin
intime avec le calcaire et que le mélange soit homogène.
Après une première calcination la matière serait rendue homogène par un broyage ; une seconde cuisson compléterait les actions chimiques qui doivent avoir
11 est évident, en effet, que si le mélange n'est pas intime et homogène, la cuisson ne pourra faire agir que
et argile ; et enfin la proportion du gros sable quartzeux.
On ne peut se convaincre de l'intimité du mélange que par l'examen extérieur, soit à la vue simple, soit à l'aide d'une forte loupe. Quant à l'homogénéité, il faut se procurer un grand nombre d'échantillons provenant
de différents points de la même couche, déterminer pour chacun d'eux le poids et la nature de la partie insoluble dans l'acide azotique étendu. Dans le cas où le mélange du calcaire avec le sable
et l'argile est évidemment peu homogène ou peu intime, on ne doit pas espérer que la cuisson puisse donner
des produits constants et de bonne qualité : on n'a par conséquent aucun intérêt à continuer l'analyse. il faut excepter cependant le cas où d'après les circonstances locales il serait possible de soumettre le calcaire à une double cuisson.
Opérations préliminaires.
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