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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
ROCHES TRAPPEENNES.
a quelquefois été accompagnée de filons métallifères ; car, dans le pays de Galles les minerais de cuivre et de plomb s'exploitent assez souvent près du contact du trapp et dans des roches siliceuses altérées qui appartiennent au terrain silurien. Je passe maintenant en revue les principales métamorphoses que les roches siliceuses ont éprouvées dans leur structure. Ces métamorphoses ont déjà été décrites pour la plus grande partie, car elles accompagnent ordinairement le développement des divers minéraux métamorphiques. En effet, le grès métamorphosé passe par une foule d'états intermédiaires, non susceptible S d'être définis avec précision, mais qui sont cependant assez bien caractérisés par les altérations de sa structure. En même temps, sa couleur a changé ; il est devenu dur et pierreux. De plus, ses grains ont été cimentés, soit par les éléments même du grès, soit par des minéraux introduits, et notamment par des zéolithes. Toutes ces métamorphoses s'observent très-bien dans les gisements que nous avons déjà décrits et dans les-
Tburingerwald. M. Credner a observé le mêlaphyre en contact avec le grès houiller à Lindenberg, près
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99,
quels le basalte se trouve en contact avec le grès bigarré. On se rappelle, en effet, que le grès Allemagne.
prend quelquefois une structure prismatique près du basalte. Wildenstein en offre surtout un exemple trèsBasalte et Grès bigarré. remarquable (p. 249). Les prismes sont à peu près perpendiculaires aux parois du filon. Ils ont une petite section, mais leur longueur peut atteindre 2 mètres. Du reste, le grès prismatique qui est en contact avec le basalte renferme toujours de l'eau, lors même qu'il a été vitrifié. Bien que sa structure doive être attribuée à des retraits provenant de la chaleur, il n'a donc qu'une analogie assez éloignée avec le grès prismatique qui se produit dans les hauts-fourneaux. Structure prismatique.
275 Mélaphyre et Grès
houiller.
d'Ilmenau , dans le Thuringerwald. Ce grès est aussi devenu prismatique et sa cassure est conchoïde (1). On voit, par conséquent, que le grès prismatique présente les mêmes caractères, qu'il soit en contact avec le mélaphyre ou bien avec le basalte. Lorsque le métamorphisme est faible, la structure devient simplement lithohle. Le grès, qui était friable et fragile, s'endurcit et prend de la cohésion. On en a déjà vu plusieurs exemples et il serait facile d'en men. tionner pour toute espèce de roche trappéenne. Ainsi, dans le Tyrol, à Campo Agnosco , entre les vallées de Monzoni et de San Pelegrino, ce métamorphisme s'observe même au contact de Phypérite.
S
Structure lithoide.
Lorsque le métamorphisme est énergique la roche devient très-compacte. C'est d'ailleurs le cas le plus habituel, quand le grès a été imprégné par des zéolithes.
Le grès métamorphique peut avoir aussi une structure celluleuse. Il est d'ailleurs facile de comprendre qu'elle a dû se produire lorsqu'il a été ramolli ou bien fondu et que des gaz se sont dégagés de son intérieur. Généralement ce grès a pris en même temps une structure vitreuse, et par conséquent le m,étarnorphisme qu'il
a subi a été très-énergique. Il a été fréquemment imprégné de zéolithes. De plus, ses cellules contiennent quelquefois- des minéraux, notamment des carbonates, des zéolithes, de la terre verte, de la chlorite.
Quelques exemples vont rendre ces faits plus sensibles.
(e) Zeitschrift der Deutschen Geologischen Gesellschaft
t. VIII, p. 654.
Ueber den Iffelaphyr, von F. von Richthofen.
5 en. Structure celluleuse.