Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 152]

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276 Dolérite et Grès.

MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.

Dans le Connecticut, à Hartfort, M. Sil-

tiartfort. limann a observé une dolérite qui donne une structure

celluleuse au grès avec lequel elle se trouve en contact.

Les cellules se sont formées jusqu'à une distance de 65; elles diniinuent de nombre et de dimensions à Basalte et Grès.

mesure qu'on s'éloigne de la dolérite (1). Le basalte de la côte d'Essey renferme acciEsSey.

ROCHES TRAPPÉENNES.

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qui est due à de l'acide carbonique et à de l'eau. En même temps, il s'est fritté dans sa partie centrale, tandis que la zone au contact de la salebande cellaleuse carbonatée, a résisté au feu, dans lequel elle a pris une couleur blanc mat; il est visible qu'elle ne contient pas d'alcalis.

Ce grès, empâté dans le basalte d'Essey, rappelle complètement par son aspect celui de Wildenstein. Il

dentellement des fragments de grès à structure celluleuse. Ces fragments peuvent être arrondis comme des noyaux, et même se fondre complètement dans la pâte du basalte. 11 arrive souvent qu'ils sont scoriacés à leur circonférence, ou bien, au contraire, qu'ils sont cariés vers leur centre.

lithe. On y voit même de petites fibres zéolithiques,

silice. Il contient du péridot, et, dans l'échantillon que j'ai examiné, sa perte au feu est seulement de... 1,90.

trapp de l'Irlande, et on les retrouve souvent dans le grès empâté par le basalte. Il semblerait donc que les

Le basalte enveloppant est vert foncé et paraît riche en

Le noyau de grès empâté, est bordé par une zone vert jaunâtre, qui se fond insensiblement dans la pâte du basalte (Pl. IV, fig. 27). Cette zone est une sorte de salebande formée aux dépens du grès et aussi d'un peu de

basalte. Elle est très-celluleuse et comme scoriacée. Dans ses cavités il y a de la chlorite ferrugineuse et surtout du carbonate de magnésie. La présence de ce carbonate autour du grès est d'autant plus remarquable, que le basalte enveloppant fait à peine effervescence avec l'acide. Le grès a d'ailleurs une couleur blanche, un éclat un peu gras, et l'on y reconnaît difficilement la structure arénacée. Il présente des zones concentriques blanches et grisâtres. J'ai calciné ce noyau de grès celluleux , empâté dans le basalte d'Essey, et.il a éprouvé une perte de... io,5o, (i) Von Leonhard. Die Basaltgebilde, t. II, p. 230.

est seulement plus complètement imprégné par une zéo-

blanches et radiées qui divergent de son centre. J'ai déjà signalé antérieurement les zéolithes dans la plupart des roches siliceuses dont le métamorphisme a été étudié. Elles existent dans les silex au contact du

zéolithes aient eu une tendance particulière à se former en présence d'un excès de silice. Cette tendance se ma-

nifeste du reste jusque dans les amygdaloïdes des roches trappéennes , où elles sont assez souvent associées à du quartz et à de la calcédoine. Enfin le grès métamorphique peut prendre une structure vitreuse. Quelquefois même ses grains se fondent et disparaissent complètement. Je distinguerai deux sortes de grès vitrifié. Le premier est un verre généralement très-imparfait dans lequel on distingue encore très-bien les grains de quartz. Sa couleur est blanche. Son éclat lustré et même un peu gras. Sa dureté est faible. Souvent il donne de la silice gélatineuse ou floconneuse quand ôn l'attaque par l'acide ; dans ce dernier cas, il a été imprégné de zéolithes et c'est un grès zéolithique. Il a déjà été décrit et je ne m'y arrêterai pas plus longtemps. Je remarquerai seulement qu'il n'y a pas de limite tranchée entre le grès

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Structure vitreuse.