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BULLETIN. 626 suffisent au surplus pour faire apprécier l'insignifiance de la production d'Ibictly. L'extraction du minerai h San-Miguel n'occupe pas actuellement plus de .2 ouvriers et n'exige que l'emploi de six charrettes, dont le mouvement représente par an deux à trois cents chargements. Chaque chargement étant de Loo à .20 arrobes (...50 à 1.580 kilos), la consommation
annuelle de minerai, en prenant les chiffres maxima, serait en nombres ronds de Atlr.000 kilogramines. Le rendement n'étant
que de 25 p. 'o., la production annuelle de métal pur se réduit à .08.500 kilogrammes représentant au cours actuel une valeur nominale de 1.25,00 francs. Le personnel de l'établissement se compose de .00 ouvriers et de 62 hommes de garnison commandés par un lieutenant,
qui est en même directeur des travaux, et qui est assisté par un enseigne et par quelques jeunes Paraguayens destinés à la carrière industrielle. Dans l'origine, l'usine créée il y a 6 ou 7 ans par un ingénieur suédois, était dirigée par des maîtres et contre-maîtres anglais; aujourd'hui elle est exclusivement entre des mains paraguayennes:.
Tout ce personnel ne laisse pas que de constituer une dépense assez importante. Il n'y a plus qu'un très-petit nombre de galériens qui ne reçoivent que la nourriture et le vêtement. Les autres ouvriers reçoivent chacun, outre les accessoires précités, un salaire de Ii piastres (20 francs) par mo.s. L'approvisionnement de cette population exige mensuellement 45 têtes
de bétail que le gouvernement se procure par voie de réquisition, au prix nominal de 9. piastres chacune, tandis que
leur valeur réelle est présentement en moyenne de vingt piastres.
On peut done porter la dépense totale de ce personnel à /ma piastres ou .2.000 francs par mois, soit 211.000 francs par an ou presque de la valeur du matériel annuellement produit. H est vrai que les autres dépenses sont nulles, puisque la
matière première ne coûte rien à l'État et que tous les transports et ch; rois nécessaires,s'effectuent par corvées gratuites. y a plus; l'administration réalise un bénéfice considérable (.8 piastres ou 90 francs) sur chaque tète de bétail affectée à la consommation des ouvriers et du détachement militaire ; et comme elle a bien soin de se faire délivrer mensuellement .00 têtes d'animaux au lieu de quarante-cinq au plus qui seraient nécessaires, on peut calculer qu'elle fait par mois sur
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cet article une recette de 9.000 francs, littéralement pris dans la poche des propriétaires circonvoisins.
On comprend, d'après cet exposé, que l'exploitation des forges d'fbicuy paraisse profitable au gouvernement pour lequel
elle est un pi étexte à exactions; mais elle serait désastreuse pour des particuliers, qui auraient à acheter les matières premières, à payer les transports et le bétail nécessaires à leur juste valeur, et à donner à leurs ouvrieis un salaire double ou triple de celui que leur accorde l'administration. Tout ce qui est pour celle-ci matière à lucre ou à économie serait pour eux l'occasion de charges écrasantes ; on comprend également que l'usine d'Ibicuy soit l'objet d'une profonde animadversion pour les populations environnantes ; tandis s les établissements de ce genre, en fomentant le travail et la circulation des capitaux, sont une source de bien-être et de prospérité locale; elle n'est qu'une cause d'oppression et d'appauvrissement. (Extrait d'une dépêche adressée .à S. Ex. le ministre des affaires étrangères par le comte A. DE BROSSARD,
consul de France à l'Assomption (Paraguay). 15 décembre .858.)
Note sur l'application de la méthode suivie dans les usinas du Phoenix pour la fabrication des rails. Depuis la rédaction du rapport sur la méthode du Phoenix et sa publication dans les Annales des mines (5' série, tome mu), des essais ont été entrepris aux Forges de Maubeuge (société liamoir), d Hayange (société de Wendel) , de Saint-Jacques à Montluçon société Bouguéret-Martenot), et de l'florme, près de Saint-Chamond.
Ces essais avaient pour but de vérifier jusqu'à quel point la méthode du Phoenix pouvait s'appliquer avec les minerais traités dans les usines françaises. 11 en est résulté, comme pour premier fait, que l'emploi du marteau-pilon n'est obligatoire ni pour la fabrication des couvertes, ni pour la bonne soudure des paquets, pourvu que les dimensions transversales de ces derniers ne soient pas moindres que o',2o de largeur sur o'",' d'épaisseur%