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SOUPAPES DE SURETÉ
cône C1 de la soupape C, lequel descend aussi près du siège que possible, pour empêcher toute pression latérale de la part du pivot D, sur lequel pèse le levier E.
A ORIFICES D'ÉVACUATION DISTENCTS.
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ressort, ou de poids agissant directement sur la soupape.
Le tube G se visse au bout de la tige A3; il doit descendre
dans la chaudière et plonger de 100 à 15o millimètres au-dessous du niveau ordinaire de l'eau. Le poids F suspendu du bout du levier E correspond à la tension voulue dans la chaudière, et aussitôt que cette pression est dépassée, l'eau pénètre dans l'espace ménagé entre le piston A', et le chapeau C soulève par degré ce dernier de son siége , et jusqu'à ce que l'espace libre entre la soupape et son siége devienne égal à l'aire effective des passages entre les bandes A2. Arrivé à ce point, le levier E sera arrêté par la goupille H qui traverse le montant I. Il est évident que tant que le chapeau C reste ainsi soulevé, la vapeur s'échappera de la chaudière dans le sens des flèches ; niais aussitôt que la pression dans la chaudière revient à l'état normal, le poids F, par l'entremise du levier E, refoulera lentement le chapeau C, en chassant dans la chaudière l'eau logée entre ce dernier et le piston A1. Au lieu d'employer l'eau de
la chaudière pour soulever la soupape, on peut également se servir de la vapeur; dans ce cas, il sera préférable d'insérer le tuyau G en un point assez éloigné de la chaudière pour que la vapeur qui s'échappe ne puisse exercer aucune influence sensible sur la vapeur chargée d'élever la soupape (fig. 10 et 15). Les gouttières pratiquées dans le piston A1 ont pour objet de retenir une portion d'eau qui, tout en diminuant le frottement, forme une garniture parfaite, et dispense d'un ajustage trop serré entre le chapeau C et le piston A.
Il est à peine nécessaire de faire observer que, au lieu du poids F, on pourrait se servir d'une balance à
2° Système proposé dans le même but, par M. LABEYRIE,
garde-mines, attaché au contrôle des chemins de fer de l'Est.
Au premier rang des appareils destinés à prévenir les explosions des générateurs de vapeur, se placent les soupapes de sûreté prescrites pour toutes les chaudières ou récipients dans lesquels la tension de la vapeur peut dépasser une limite fixée. On considère généralement ces soupapes comme étant d'une efficacité complète, et cependant elles ne remplissent qu'imparfaitement leur but. Tels qu'on les construit aujourd'hui et convenablement disposés, ce sont des appareils plutôt indicateurs que préservateurs ; ces soupapes indiquent, en effet, le moment où la tension intérieure de la vapeur atteint le maximum qui lui a été assigné d'avance; mais elles sont impuissantes à arrêter l'ac-
croissement de cette tension et à la maintenir dans ses bornes. Ce vice provient de leur construction même. Le disque
ou clapet de la soupape étant bien appliqué sur son siège, empêche toute communication entre la vapeur et l'atmosphère; la pression intérieure s'exerce alors intégralement sur la surface de ce disque, et lorsque cette pression arrive à sa limite extrême, la charge en sens contraire supportée par le clapet lui fait équilibre, de sorte que le plus léger accroissement de la première de ces forces suffit pour que le disque soit soulevé en ouvrant une issue à la vapeur. Mais lorsque l'écoulement s'effectue, la pression de la vapeur sur le clapet de la soupape n'est plus la mesure exacte de sa tension