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Efforts supportés
parles pièces
de I,
ch"diè".
EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE
DE LOCOMOTIVE.
toute la surface avait été, à mon arrivée, uniformément rouillée par la pluie.
des rivets, les deux efforts correspondants étaient 567
Il est probable que ces petits défauts, peu importants au premier abord, ont diminué, dans une certaine proportion, la résistance des pièces. Il DUS reste maintenant à examiner à quel effort elles étaient soumises au moment de l'accident. Des expériences nombreuses ont montré que la charge qui détermine la rupture de la tôle variait de 3.600
4.600 kilog. par centimètre quarré , la charge limite d'élasticité étant 1.5o° kilog. environ, tandis que la formule admise par l'administration pour le calcul des épaisseurs des chaudières suppose une résistance approchée de 280 kilog. seulement pour les chaudières ordinaires et 45o kilog. environ pour les machines-locomotives, pour lesquelles on admet une réduction de +
sur l'épaisseur. Cette formule e
-_.
[ o'n,00l8 d (2t
1) ±
oo3 ]
donne pour la chaudière, d'un diamètre intérieur de fm,36, une épaisseur de om,o134, et pour le couvrejoint, qui fait partie d'un cylindre de i,5 86 de diamètre intérieur, une épaisseur de om,o136. Dans la machine 333, tous les couvre-joints n'avaient que om,of 3o comme la chaudière elle-même. Il eût été
plus prudent de leur donner à tous, et surtout aux couvre-joints horizontaux, affaiblis par quatre lignes de rivets, une épaisseur notablement supérieure à celle de la chaudière.
En admettant une pression intérieure de 8 atm., on trouve que suivant une section en métal plein, les efforts
supportés par centimètre quarré par une feuille de la chaudière et le couvre-joint vertical étaient respectivement 377 et 384 kil. Dans la section passant par l'axe
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et 578 kil, en admettant, ce qui n'est qu'approché, qu'en ce point la résistance propre a diminué comme la section +. Ces derniers nombres pourraient sembler exagérés pour les couvre-joints horizontaux dans lesquels la section, suivant une ligne de rivure, est moins réduite que dans les couvre -joints verticaux ; mais, d'un autre côté, ces derniers ne sont percés que de deux lignes de rivets ; ils forment un anneau continu , on peut dong admettre que leur fatigue est moindre que celle des couvre-joints horizontaux. Si nous supposons maintenant que la pression dans
la chaudière a pu s'élever, grâce à la surcharge des soupapes, à 9at"',6 les effets observés s'expliqueront plus facilement encore. Pour résister à cette pression, les épaisseurs de la chaudière et du couvre-joint auraient dû être respectivement om,o14o et 0'2,0143; avec l'épaisseur réelle de o",o15, il est facile de reconnaître que les efforts par centimètre quarré supportés par une
feuille de la chaudière et un couvre-joint extérieur étaient respectivement 465 et 474 kil., suivant une section de tôle pleine, et dans la section passant par l'axe des rivets 696 et 71 o kil. Ces efforts sont encore de beau-
coup inférieurs à la charge de rupture et à la charge limite d'élasticité. Mais cet accident aura au moins l'avantage de montrer combien il est juste et nécessaire de modifier largement, dans la pratique, les résultats donnés par les expériences sur la résistance des matériaux. Il n'est pas possible de savoir quels sont ceux des couvre-joints qui ont cédé les premiers dans l'accident qui nous occupe; mais ce qui ressort évidemment de
la discussion précédente, c'est que, pour éviter une fatigue dangereuse, il aurait été nécessaire de donner